Livre de Jérémie
48,30 Je connais sa suffisance — parole de Yahvé, ses bavardages qui ne mènent à rien. ( ) 48,31 C’est pourquoi je me lamente sur Moab, je pousse des cris pour tous ceux de Moab, je gémis sur les habitants de Kir-Hérès. ( ) 48,32 Je pleure sur toi comme sur Yazer, vignoble de Sidma. Tes branches s’étendaient au-delà de la mer, elles atteignaient Yazer ; mais sur ta récolte et sur ta vendange, le fléau s’est abattu. ( ) 48,33 La joie et la fête ont disparu des vergers et des champs de Moab ; j’ai fait se terminer le vin des cuves, et les fouleurs ne foulent plus, on n’entend plus leurs cris joyeux. ( ) 48,34 Les clameurs d’Heshbon atteignent Éléalé et Yahas ; depuis Soar jusqu’à Horonaïm et Églat-Chélichiya on a repris la lamentation, car les Eaux de Nimrim aussi ont été saccagées. ( )

48,35 Je ferai disparaître de Moab — oracle de Yahvé, celui qui sur un Haut-Lieu offre ses victimes, et celui qui encense ses dieux.


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48,36 Voilà pourquoi pleure mon cœur, comme une flûte, pour Moab ; comme une flûte je pleure, pensant aux gens de Kir-Hérès : ont-ils donc perdu toutes leurs épargnes ? ( ) 48,37 Ce ne sont que têtes tondues, barbes rasées ; on voit sur toutes les mains des incisions, et sur les reins des sacs ! ( ) 48,38 Sur les terrasses de Moab, sur toutes ses places, on entend des lamentations, car j’ai brisé Moab comme un vase dont on ne veut plus — parole de Yahvé. ( ) 48,39 Comment, il s’est laissé briser ? Moab a-t-il honteusement tourné le dos ? Moab est devenu la risée, la moquerie de tous ses voisins. ( ) 48,40 Voici en effet ce que dit Yahvé : Voyez cet aigle qui monte et qui tourne, il étend ses ailes au-dessus de Moab. ( )



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