Livre de Jérémie
22,14 Il se dit : “Je vais construire un palais grandiose avec de belles terrasses”. Il y perce des fenêtres, il le couvre d’un plafond de cèdre et le décore de peintures… ( ) 22,15 Crois-tu qu’il faille tant de cèdre pour être roi ? Ton père n’a-t-il pas eu à manger et à boire ? Et tout allait bien pour lui ! Mais il pratiquait le droit et la justice, ( ) 22,16 il jugeait la cause du pauvre et du petit. N’est-ce pas cela me connaître ? — parole de Yahvé. ( ) 22,17 Mais tu ne vois et ne connais que ton propre intérêt, tu répands le sang innocent et tu maintiens l’oppression et la violence. ( ) 22,18 C’est pourquoi voici ce que dit Yahvé au sujet de Joïaqim fils de Josias, roi de Juda : On ne dira pas sur lui la lamentation : Hélas mon frère, hélas ma sœur ! On ne dira pas sur lui la lamentation : Hélas mon seigneur, hélas majesté ! ( )

22,19 Mais il sera enterré comme on enterre un âne : traîné dehors et jeté au-delà des portes de Jérusalem.


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22,20 Monte sur le Liban et crie, fais entendre ta voix dans le Bashan, pousse des cris du haut des Abarim, car tous tes amants ont été écrasés. ( ) 22,21 Je t’ai parlé quand tout allait bien mais tu as répondu : Je n’écouterai pas. C’est ainsi que tu t’es comportée depuis ta jeunesse ; tu n’as pas écouté ma voix. ( ) 22,22 Tu as tes bergers ? Le vent les enverra paître ; tes amants partiront en captivité. Ta mauvaise conduite ne te rapportera que la honte et le mépris. ( ) 22,23 Toi qui habites le Liban et qui places ton repaire au milieu des cèdres, tu gémiras lorsque les douleurs viendront sur toi, une angoisse comme celle d'une femme qui accouche. ( ) 22,24 Je suis vivant ! — parole de Yahvé. Même si Jékonias fils de Joïaqim, roi de Juda, était un anneau à ma main droite, je l’en retirerais. ( )



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