Livre de Jérémie
17,6 Il est comme un chardon dans la steppe: il ne ressent rien quand arrive le bonheur, il se fixe aux lieux brûlés du désert, terre salée où nul n'habite. ( ) 17,7 Béni l'homme qui se confie en Yahvé et dont Yahvé est la foi. ( ) 17,8 Il ressemble à un arbre planté au bord des eaux, qui tend ses racines vers le courant: il ne redoute rien quand arrive la chaleur, son feuillage reste vert; dans une année de sécheresse il est sans inquiétude et ne cesse pas de porter du fruit. ( ) 17,9 Le coeur est rusé plus que tout, et pervers, qui peut le pénétrer? ( ) 17,10 Moi, Yahvé, je scrute le coeur, je sonde les reins, pour rendre à chacun d'après sa conduite, selon le fruit de ses oeuvres. ( )

17,11 Une perdrix couve ce qu'elle n'a pas pondu. Ainsi celui qui se fait des richesses injustes: au milieu de ses jours elles l'abandonnent et en fin de compte il n'est qu'un insensé.


( )
17,12 Un trône glorieux, sublime dès l'origine, tel est notre lieu saint. ( ) 17,13 Espoir d'Israël, Yahvé, tous ceux qui t'abandonnent seront honteux, ceux qui se détournent de toi seront inscrits dans la terre, car ils ont abandonné la source d'eaux vives, Yahvé. ( ) 17,14 Guéris-moi, Yahvé, et je serai guéri, sauve-moi et je serai sauvé, car tu es ma louange! ( ) 17,15 Les voici qui me disent: Où est-elle, la parole de Yahvé? Qu'elle s'accomplisse donc! ( ) 17,16 Pourtant je ne t'ai pas poussé au pire, je n'ai pas désiré le jour fatal, toi, tu le sais; ce qui sort de mes lèvres est à découvert devant toi. ( )



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