Livre d'Isaïe
64,6 Plus personne n’invoque ton nom, nul ne se reprend pour se raccrocher à toi : tu nous as caché ta face, tu nous as livrés au pouvoir de nos péchés. ( ) 64,7 Pourtant, Yahvé, tu es notre père ; nous sommes l’argile et tu nous as façonnés, nous sommes tous l’œuvre de tes mains. ( ) 64,8 Ne t’emporte pas davantage, ô Yahvé, ne te rappelle pas constamment nos fautes. Regarde-nous, ne sommes-nous pas tous ton peuple ? ( ) 64,9 Or tes villes saintes sont devenues un désert, Sion n’est plus qu’un désert, et Jérusalem une ruine. ( ) 64,10 Notre Temple saint et magnifique, où nos pères te célébraient, a été dévoré par les flammes ; ce que nous avions de plus cher est aujourd’hui en ruines. ( )

64,11 Devant tout cela, Yahvé, resteras-tu sans bouger ? Vas-tu te taire et nous humilier au dernier point ?.


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65,1 Je me suis laissé approcher par ceux qui ne s’intéressaient pas, je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas. J’ai dit : “Me voici, me voici !” à une nation qui n’invoquait pas mon nom. ( ) 65,2 Tout le jour j’ai tendu mes mains vers un peuple rebelle, vers ceux qui marchent sur un mauvais chemin, qui n’en font qu’à leur tête, ( ) 65,3 vers un peuple qui me met sans cesse en colère, qui offre des sacrifices dans les jardins, qui brûle de l’encens sur des briques. ( ) 65,4 Ils vont au milieu des tombes, ils passent la nuit dans des alvéoles, ils mangent de la chair de porc et préparent une nourriture impure. ( ) 65,5 Ils disent : “Si tu t’approches, ne me touche pas, j’ai en moi du fluide sacré !” Ces gens-là sont un feu qui tout le jour m’enfume. ( )



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