Livre d'Isaïe
63,4 Oui, j’avais fixé un jour de vengeance, l’année du rachat était venue. ( ) 63,5 J’ai regardé : personne pour m’aider ! J’étais déconcerté : pas un pour me soutenir ! Alors j’ai agi par moi-même, ma fureur m’a donné des forces. ( ) 63,6 J’ai écrasé des peuples dans ma colère, dans ma fureur je les ai brisés et j’ai répandu à terre leur jus.” Si tu déchirais les cieux ! ( ) 63,7 Je veux célébrer les bienfaits de Yahvé et dire ses louanges. Que n’a-t-il pas fait pour nous ? Quelle bonté pour la maison d’Israël ! Il leur a montré beaucoup de compassion, il leur a multiplié ses bienfaits ! ( ) 63,8 Il avait dit : “Ils sont vraiment mon peuple, des fils qui ne décevront pas !” C’est pourquoi il s’est fait leur sauveur ( )

63,9 dans leurs épreuves. Ce n’était pas un envoyé qui les sauvait, ce n’était pas un ange, mais sa Face ; dans son amour et sa miséricorde il les rachetait lui-même. Il les a portés tout au long des temps anciens.


5026 La Haggada, Rivon Krygier sur verset 2020-05-21: La traduction difficile de ce verset a conduit à des interprétations opposées: la septante, ainsi que la Bible de Jérusalem, retiennent l'idée de la négation de toute assistance de Dieu, qui agit donc seul. A l'inverse, Louis Segond propose au contraire une version où Dieu est assisté d'un ange dans son oeuvre.
Les copistes et les hébraïsants butent sur le mot lo écrit (ne pas) mais lu comme (pour/avec lui). le mot suivant tsar peut alors être compris soit comme commiseration divine, soit comme messager/entité angélique. Dès lors on ne sait si lo tsar indique la compassion divine (il lui est pénible) ou la négation d'une entité céleste agissant à la place de Dieu (il n'est point d'acolyte).

( Dt 26,8 , )
63,10 Mais ils se sont révoltés ; comme ils attristaient son Esprit saint, il s’est fait leur ennemi : il a combattu contre eux. ( ) 63,11 Alors ils se sont souvenus des jours d’autrefois, des jours de Moïse : Où est le berger qui sauva des eaux son troupeau ? Où est celui qui mit au milieu d’eux son Esprit saint, ( ) 63,12 qui aux côtés de Moïse, frappait de ses coups formidables, qui se rendit célèbre pour toujours en ouvrant les eaux devant eux ? ( ) 63,13 Car il les a conduits sur le fond de la mer comme un cheval dans le désert ; ils ont cheminé sans problèmes ( ) 63,14 comme le bétail qui descend dans la vallée : l’Esprit de Yahvé les menait au repos. C’est ainsi que tu conduisais ton peuple, et c’est ce qui t’a valu ton renom. ( )



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