Livre d'Isaïe
58,14 Alors tu trouveras en Yahvé ta joie. Je te mènerai par les chemins des sommets et je te nourrirai sur les terres de Jacob, ton père : la bouche de Yahvé a parlé. ( ) 59,1 Non, la main de Yahvé n’est pas trop courte pour sauver, son oreille n’est pas devenue incapable d’entendre, ( ) 59,2 mais vos fautes ont creusé un fossé entre vous et votre Dieu, vos péchés l’ont amené à vous cacher sa face, à ne plus vous entendre. ( ) 59,3 Car vos mains sont souillées de sang, vos fautes se voient sur vos doigts. Le mensonge est sur vos lèvres, la fausseté est sous votre langue. ( ) 59,4 Nul ne réclame à bon droit, nul n’est sincère devant la justice : on part d’un prétexte, on cherche à tromper, on conçoit de méchants projets et il en naît une injustice. ( )
59,5 Ils ont fait éclore des œufs de vipère, ils tissent des toiles d’araignée ; celui qui mange de leurs œufs en meurt, et si on les écrase, il en sort un serpent.
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59,6 On ne fera pas de vêtement avec leur toile : nulle de leurs œuvres ne pourra les vêtir, car ce sont des œuvres mauvaises, et leurs mains n’ont connu que la violence. ( ) 59,7 Leurs pieds courent au mal, rapides pour verser le sang innocent ; leurs projets sont des projets malhonnêtes, ils ne laissent que ruines et destruction. ( ) 59,8 Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, dans leurs affaires le droit n’a pas sa place, dans leurs chemins tout est tordu, celui qui y marche ne connaît pas la paix. ( ) 59,9 C’est pourquoi le salut s’est éloigné et la justice ne peut s’approcher de nous. Nous attendions la lumière, et ce sont les ténèbres, la clarté, et nous marchons dans la nuit. ( ) 59,10 Nous tâtonnons comme des aveugles le long d’un mur, comme ceux qui ont perdu leurs yeux, nous trébuchons en plein midi comme si c’était le soir, et, dans la force de l’âge, nous sommes déjà des morts. ( )
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