Livre d'Isaïe
52,14 Tous ont été horrifiés à son sujet, car il n’avait plus figure humaine, son apparence n’était plus celle d’un homme. ( ) 52,15 De même la multitude des peuples s’émerveillera, et les rois eux-mêmes resteront sans paroles, quand ils verront ce qu’on ne leur a jamais dit, quand ils découvriront ce qu’ils n’ont pas appris. ( ) 53,1 Qui pouvait croire ce que nous venons d’apprendre, le coup de maître de Yahvé, à qui en avait-il parlé ? ( 2R 23,29 , Jn 12,38 ) 53,2 Il a grandi devant lui comme un rejeton, comme une racine sortie d’une terre aride, sans éclat ni beauté pour attirer nos regards, et son apparence ne nous a pas séduits. ( ) 53,3 Il était méprisé, rejeté par les hommes, un homme de douleur marqué par la souffrance, l’un de ceux devant qui on se cache le visage ; il n’était rien et nous l’avons négligé. ( 2R 23,29 , )

53,4 Or ce sont nos maladies dont il était chargé, nos plaies qu’il portait. Nous pensions qu’une plaie de Dieu l’avait frappé, humilié,


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53,5 mais c’est pour nos fautes qu’il était transpercé, c’est à cause de nos péchés qu’il était écrasé ; le châtiment qui nous donnait la paix pesait sur lui, et par ses blessures nous vient la guérison. ( ) 53,6 Tous, comme des brebis, nous étions errants, chacun suivait son propre chemin. Yahvé lui a fait porter notre dette à tous. ( ) 53,7 On le maltraitait, mais lui s’humiliait, il n’ouvrait pas la bouche, comme le mouton conduit à l’abattoir, comme la brebis qui se tait devant ceux qui la tondent. ( Ap 5,6 , ) 53,8 Il a été détenu, puis jugé, puis éliminé ; qui a réfléchi à son sort ? Car s’il était retranché de la terre des vivants et frappé, c’était pour le péché de son peuple. ( ) 53,9 On lui a donné une sépulture au milieu des méchants, et sa tombe est avec les riches, alors qu’il n’a pas commis de violence et qu’il n’y a jamais eu de mensonge en sa bouche. ( )