Livre d'Isaïe
52,11 Quittez ces lieux, sortez de Babylone ! Vous n’aurez plus à toucher rien d’impur. Sortez du milieu d’elle et purifiez-vous, vous qui portez les objets de Yahvé ! ( ) 52,12 Vous n’en sortirez pas dans l’affolement, vous ne partirez pas comme des fuyards, car Yahvé marchera devant vous, et c’est le Dieu d’Israël qui fermera la marche. Troisième chant : le serviteur porte et rachète le péché ( ) 52,13 Mon serviteur enfin réussira : il s’élèvera et se verra porté au plus haut. ( ) 52,14 Tous ont été horrifiés à son sujet, car il n’avait plus figure humaine, son apparence n’était plus celle d’un homme. ( ) 52,15 De même la multitude des peuples s’émerveillera, et les rois eux-mêmes resteront sans paroles, quand ils verront ce qu’on ne leur a jamais dit, quand ils découvriront ce qu’ils n’ont pas appris. ( )

53,1 Qui pouvait croire ce que nous venons d’apprendre, le coup de maître de Yahvé, à qui en avait-il parlé ?


( 2R 23,29 , Jn 12,38 )
53,2 Il a grandi devant lui comme un rejeton, comme une racine sortie d’une terre aride, sans éclat ni beauté pour attirer nos regards, et son apparence ne nous a pas séduits. ( ) 53,3 Il était méprisé, rejeté par les hommes, un homme de douleur marqué par la souffrance, l’un de ceux devant qui on se cache le visage ; il n’était rien et nous l’avons négligé. ( 2R 23,29 , ) 53,4 Or ce sont nos maladies dont il était chargé, nos plaies qu’il portait. Nous pensions qu’une plaie de Dieu l’avait frappé, humilié, ( ) 53,5 mais c’est pour nos fautes qu’il était transpercé, c’est à cause de nos péchés qu’il était écrasé ; le châtiment qui nous donnait la paix pesait sur lui, et par ses blessures nous vient la guérison. ( ) 53,6 Tous, comme des brebis, nous étions errants, chacun suivait son propre chemin. Yahvé lui a fait porter notre dette à tous. ( )