Livre d'Isaïe
49,18 Lève les yeux, regarde autour de toi : tous se rassemblent, ils viennent à toi. Par ma vie, dit Yahvé, ils seront ton vêtement de fête, tu feras d’eux ta ceinture de fiancée. ( ) 49,19 Tes ruines, tes déserts et ton pays dévasté, deviendront trop étroits pour tes habitants car ceux qui te dévoraient seront enfin dehors. ( ) 49,20 De nouveau tes fils — tu en étais privée — te diront à l’oreille : “L’endroit est trop petit pour moi, fais-moi de la place, que je puisse m’installer.” ( ) 49,21 Alors tu diras en ton cœur : “Qui m’a enfanté ceux-là ? J’étais privée d’enfants et stérile, j’étais rejetée, exilée — et ceux-ci, qui les a élevés ? Voici que j’étais restée seule, ceux-ci, où étaient-ils ?” ( ) 49,22 Voici ce que dit le Seigneur Yahvé : De la main je fais un signe aux nations, je dresse mon signal à la vue des peuples, et les voici qui ramènent tes fils dans leurs bras, ils t’amènent tes filles sur leurs épaules. ( )

49,23 Des rois seront tes pères adoptifs et leurs princesses seront tes nourrices. Le nez à terre ils se prosterneront devant toi, ils lécheront la poussière de tes pieds. Alors tu sauras que je suis Yahvé, et que ceux qui espèrent en moi ne sont pas déçus.


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49,24 Arrache-t-on à un guerrier sa prise ? Le captif d’un tyran s’échappera-t-il ? ( ) 49,25 Eh bien, voici ce que dit Yahvé : La prise du guerrier lui sera enlevée, le captif du tyran lui échappera. Si quelqu’un te prend à partie, je le prendrai à partie, et je sauverai tes fils. ( ) 49,26 Je ferai que tes ennemis dévorent leur propre chair, qu’ils s’enivrent de leur propre sang, et tout mortel saura que moi, Yahvé, je t’ai sauvé, que le Fort de Jacob s’est fait ton rédempteur. ( ) 50,1 Voici ce que dit Yahvé : Où est la lettre de divorce de votre mère ? L’aurais-je renvoyée ? À qui dois-je de l’argent, à qui vous aurais-je vendus ? C’est à cause de vos fautes que vous avez été vendus, c’est pour vos crimes que j’ai renvoyé votre mère. ( 2R 4,1 , ) 50,2 Pourquoi n’ai-je trouvé personne lorsque je suis venu ? Pourquoi n’a-t-on pas répondu quand j’ai appelé ? Ma main serait-elle trop courte pour libérer, ne suis-je pas assez fort pour sauver ? Il suffit que je menace et la mer se dessèche, la rivière disparaît dans la vallée et ses poissons restent à sec, ils meurent au soleil. ( )



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