Livre d'Isaïe
46,5 À qui pouvez-vous me comparer, et qui est comme moi ? Trouverez-vous quelqu’un qui me ressemble ? ( ) 46,6 Voici des gens qui sortent l’or de leur sac, et pèsent l’argent sur une balance. Ils embauchent un artisan pour qu’il leur fasse un dieu ; ensuite ils l’adorent et se prosternent devant lui. ( ) 46,7 Ils le portent à l’épaule, ils l’emmènent, et le déposent à sa place. Alors il reste là et ne quitte plus sa place, ils peuvent bien crier, lui ne répondra pas, il ne les sauvera pas du malheur. ( ) 46,8 Souvenez-vous de cela pour en tirer la leçon, pensez bien à cela, infidèles ! ( ) 46,9 Souvenez-vous des événements passés, des choses d’autrefois. Moi je suis Dieu, il n’y en a pas d’autre : il n’y a rien de divin hors de moi. ( )
46,10 Dès le début, j’annonce ce qui viendra après, je dis d’avance ce qui n’est pas encore fait. Je dis, et mon projet se réalise, tout ce que j’ai voulu se fera.
( )
46,11 Du levant j’appelle un aigle, d’un pays lointain je fais venir l’homme qui accomplira mes projets. J’ai parlé, les choses arriveront, j’ai décidé, elles se feront. ( ) 46,12 Écoutez-moi, gens à la tête dure, si étrangers à la justice. ( ) 46,13 J’ai déjà là ma victoire, elle n’est plus loin, mon salut ne tardera pas. Je donnerai le salut à Sion et la grandeur sera pour Israël. ( ) 47,1 Descends, assieds-toi dans la poussière, vierge, fille de Babylone ! Tu n’as plus de trône, assieds-toi par terre, fille des Kaldéens, plus jamais on ne t’appellera la tendre et la délicate. ( ) 47,2 Prends maintenant la double meule et fais toi-même la farine. Enlève ton voile, relève ta traîne, découvre tes jambes et traverse les fleuves. ( )
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