Livre d'Isaïe
45,3 Je te donnerai les trésors cachés, les richesses qu’on avait mises en sûreté, et tu sauras que je suis Yahvé, le Dieu d’Israël qui t’a appelé par ton nom. ( ) 45,4 À cause de Jacob mon serviteur, à cause d’Israël que j’ai choisi, je t’ai appelé par ton nom ; je t’ai donné un rôle alors que tu ne me connaissais pas. ( ) 45,5 Il n’y a rien sinon moi, Yahvé, il n’y a pas de Dieu en dehors de moi. Je t’ai lancé alors que tu ne me connaissais pas, ( ) 45,6 pour que l'on sache depuis l'orient jusqu'au couchant, qu'il n'y a rien en dehors de moi. Il n'y a pas d'autre que moi, Yahvé, ( ) 45,7 celui qui forme la lumière et qui fait les ténèbres, qui mène au succès et qui fait le malheur, tout cela je le fais, moi, Yahvé. ( )

45,8 Cieux, faites tomber de là-haut la rosée, et que les nuées donnent une pluie de justice. Que s’ouvre la terre, et que fleurisse le salut, tandis que la justice germera : c’est mon œuvre à moi, Yahvé.


3695 Bible des peuples sur verset 2018-12-23: Nous trouvons ici une magnifique expression de l’œuvre de Dieu, le Sauveur. Comme nous l’avons dit à propos d’Isaïe 11.1, il n’est pas question d’opposer le salut venant de Dieu à celui que les hommes peuvent réaliser : l’œuvre de Dieu et la coopération des hommes s’unissent en cette entreprise unique qui nous conduira à la fin de nos peines. La justice signifie la rectitude totale de l’homme. En un mot : vivre selon la vérité et l’amour. Une telle justice vient de Dieu, seul capable de créer un homme nouveau. Elle viendra, en fait, en la personne du Christ, le Juste, (Jean 16.10), né parmi nous comme le premier rameau d’une humanité renouvelée. Le Christ n’a pas fait irruption dans le monde, “descendant” du ciel dans sa gloire, mais il est venu comme la fleur de notre terre, étant Juif, né de Juifs, vrai homme né d’une mère vierge (Galates 4.4). Le Christ n’accomplit pas seul l’œuvre de notre salut car elle doit se réaliser au cours de l’histoire : Justice et Salut sont les fruits de l’humanité rendue féconde par la miséricorde divine. Ici, salut veut dire la libération complète de l’homme. Ce texte a pour complément le Psaume 85 qui emploie une autre image : deux mains qui se rejoignent, l’une venant du ciel et l’autre s’élevant de la terre, pour accomplir l’alliance définitive de Dieu et des hommes dans l’amour et la fidélité (voir Jean 1.17).

( Is 4,2 , )
45,9 Malheur à qui discute avec celui qui l’a formé, quand il n’est qu’un vase entre vases de terre. L’argile dira-t-elle à celui qui la travaille : “Que fais-tu là ?” Elle n’a même pas de mains ! ( ) 45,10 Malheur à celui qui dit à un père : “Qu’as-tu engendré !” ou à une femme : “Qu’as-tu mis au monde !” ( ) 45,11 Voici ce que dit Yahvé, le Saint d’Israël, celui qui l’a formé : Est-ce à vous de me questionner sur mes fils ou de me dire ce que je dois faire ? ( ) 45,12 C’est moi qui ai fait la terre, et j’ai créé l’homme pour l’habiter ; de mes mains j’ai étendu les cieux et je commande à toute leur armée. ( ) 45,13 C'est moi de même qui ai lancé Cyrus et ses victoires, et qui lui aplanis tous ses chemins, car il reconstruira ma ville et fera revenir mes déportés, sans demander cadeau ni récompense, — parole de Yahvé Sabaot. ( )



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