Livre d'Isaïe
38,11 Je ne verrai plus Yahvé, me disais-je, sur une terre de vivants, je ne verrai plus aucun des habitants du monde. ( ) 38,12 On a démonté ma demeure, on l’a roulée comme une tente de berger, loin de moi. Comme un tisserand tu enroulais ma vie, et puis tu me sépares du métier, le soir soudain tombe et tu m’achèves ; ( ) 38,13 j’ai crié jusqu’au matin. Comme un lion il a broyé tous mes os. ( ) 38,14 Comme l’hirondelle je gémis, comme la colombe je dis ma plainte. Mes yeux se sont tournés vers les hauteurs : regarde, Seigneur, et viens à mon aide ! ( ) 38,15 Que lui dire ? C’est lui qui l’a fait. Mais ne pourrais-je te louer des années encore à propos de mon mal, ( )

38,16 et que mon cœur vive pour toi, et mon esprit, Seigneur, car tu m’auras guéri, tu m’auras fait revivre ?


( )
38,17 Voici le mal parti, la santé revenue, tu as repris mon âme de la fosse fatale, rejeté derrière toi tous mes péchés. ( ) 38,18 Attends-tu des morts quelque louange ? la Mort ne sait pas te chanter. Ceux qui descendent dans la tombe, proclameront-ils ta fidélité ? ( ) 38,19 C’est la vie qui te loue, c’est le vivant, comme je fais aujourd’hui ; le père enseigne à ses fils ta fidélité. ( ) 38,20 Sauve-moi, Yahvé, et pour toi résonneront nos harpes dans la Maison de Yahvé tous les jours de notre vie ! ( ) 38,21 Isaïe dit : “Apportez un gâteau de figues et appliquez-le sur l’ulcère, et le roi guérira.” ( )



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