Livre d'Isaïe
15,2 La fille de Dibon est montée sur les hauts-lieux pour pleurer. Sur le Nébo et à Medba, Moab se lamente, toutes les têtes sont rasées, toutes les barbes sont coupées. ( ) 15,3 Dans les rues, sur les terrasses, on les voit couverts d’un sac ; sur les places on se lamente : rien que des chants funèbres ! ( ) 15,4 Heshbon, Éléalé ont poussé des cris, leur voix s’est fait entendre jusqu’à Yahas. C’est pourquoi les guerriers de Moab tremblent, tout Moab est défait. ( ) 15,5 Mon cœur se lamente sur Moab ; ses fuyards ont atteint Soar, Églat-Chélichiya, on monte en pleurant la côte de Louhit, sur le chemin d’Horonaïm on crie au désastre. ( ) 15,6 Les Eaux de Nimrim sont devenues un désert, l’herbe, les jeunes pousses sont desséchées ; il n’y a plus rien de vert. ( )
15,7 Ils transportent au-delà du Torrent des Saules leurs provisions, ce qui leur reste.
( )
15,8 Leurs cris ont réveillé le pays de Moab, l’écho en parvient à Églayim, il atteint le puits d’Élim. ( ) 15,9 Les Eaux de Dimon se remplissent de sang, tandis que sur Dibon j’amène le malheur ; j’envoie le lion contre les survivants de Moab, contre ceux qui restent encore dans le pays. ( ) 16,1 De Séla, proche du désert, on envoie les agneaux au mont de la fille de Sion : ne sont-ils pas seigneurs du pays ? ( ) 16,2 Comme des oiseaux errants, qu’on a chassés du nid les filles de Moab s’arrêtent aux gués de l’Arnon. ( ) 16,3 On leur fait dire : Tenez un conseil, prenez une décision : que même en plein midi ton ombre vaille celle de la nuit, cache les exilés, ne trahis pas les fugitifs. ( )
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