Livre d'Isaïe
12,4 Vous direz en ce jour : “Célébrez Yahvé, criez de joie en son honneur, racontez ses merveilles chez tous les peuples, faites savoir que son Nom est grand. ( ) 12,5 Chantez Yahvé, qui fait des choses magnifiques : qu’on le sache sur toute la terre. ( ) 12,6 Pousse des cris de joie, ville de Sion : le Saint d’Israël s’est montré grand chez toi ! PROPHÉTIES “CONTRE LES NATIONS”. ( ) 13,1 Voici le jugement sur Babylone qui fut révélé à Isaïe fils d’Amos. ( ) 13,2 Dressez un signal sur une montagne pelée, poussez des cris pour les appeler, faites des signes de la main pour qu’ils entrent par la porte des Princes ! ( )

13,3 J’ai tout juste donné des ordres à mes Saints ; j’appelle aussi mes guerriers joyeux et fiers, au service de ma colère.


3587 Bible des peuples sur verset 2018-12-22: Tout ce poème est dans un style apocalyptique : dévastation totale, coopération des éléments cosmiques, sentence éternelle… En fait, la prise de Babylone, antérieure à ce poème, n’avait pas été violente comme on le dit ici : Cyrus était entré de nuit par surprise, sans combat, et l’on s’était retrouvé avec un empire perse indiscuté. Dans les siècles qui suivent, les Juifs vont y rester bien présents et organisés ; leurs universités religieuses dans lesquelles a été rédigé le “Talmud de Babylone” seront les plus considérées. Ce contraste entre l’annonce apocalyptique et la réalité, dans la Bible même, oblige à repenser le genre de vérité que les écrivains de ces textes voulaient exprimer.

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13,4 Sur les montagnes on entend une foule, on dirait un peuple nombreux ; c’est un vacarme de royaumes, de nations qui se rassemblent ; Yahvé Sabaot passe en revue son armée. ( ) 13,5 Ils arrivent d’un pays lointain, des extrémités du ciel ; Yahvé et les instruments de sa colère viennent ravager toute la terre. ( ) 13,6 Poussez des hurlements, car le jour de Yahvé est proche ! Il arrive comme les dévastations du Dieu des Steppes. ( ) 13,7 C’est pourquoi toutes les nations sont prises de panique, tout homme perd courage. ( ) 13,8 Ils sont épouvantés, pris de crampes et de douleurs ; ils se tordent comme la femme qui accouche. Ils se regardent l’un l’autre, la peur se lit sur leur visage en feu. ( )



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