Livre d'Isaïe
9,8 Tout le peuple l'a su, Ephraïm et l'habitant de Samarie qui disent dans l'orgueil de leur coeur altier: ( ) 9,9 "Les briques sont tombées, nous construirons en pierre de taille, les sycomores ont été abattus, nous les remplacerons par des cèdres." ( ) 9,10 Mais Yahvé a soutenu contre ce peuple son adversaire Raçôn, il a excité ses ennemis, ( ) 9,11 Aram à l'orient, les Philistins à l'occident: ils ont dévoré Israël à belles dents. Avec tout cela sa colère ne s'est pas détournée, sa main reste levée. ( ) 9,12 Mais le peuple n'est pas revenu à celui qui le frappait, il n'a pas cherché Yahvé Sabaot. ( )
9,13 Aussi Yahvé a retranché d'Israël tête et queue, palme et jonc, en un jour.
( )
9,14 (L'ancien et le dignitaire, c'est la tête, le prophète qui enseigne le mensonge, c'est la queue.) ( ) 9,15 Les guides de ce peuple l'ont égaré, et ceux qu'ils guident se sont fourvoyés. ( ) 9,16 C'est pourquoi en ses jeunes gens le Seigneur ne trouvera plus sa joie, de ses orphelins et de ses veuves il n'aura plus pitié, car tous sont impies et malfaisants, toute bouche profère l'insanité. Avec tout cela sa colère ne s'est pas détournée, sa main reste levée. ( ) 9,17 Oui, la méchanceté a brûlé comme le feu, elle dévore ronces et épines, elle a incendié les halliers de la forêt, ils se sont élevés en tourbillons de fumée. ( ) 9,18 Par l'emportement de Yahvé Sabaot la terre a été brûlée et le peuple est comme la proie du feu. Nul n'a pitié de son frère, ( )
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trouve dans 1 liturgie(s): Veille de la nativité annee B,
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