Livre d'Isaïe
8,17 Moi, j’attends Yahvé qui cache son visage au peuple de Jacob, je mets en lui mon espérance. ( ) 8,18 Moi et les enfants que Yahvé m’a donnés, nous sommes pour Israël des signes et des avertissements, de la part de Yahvé Sabaot qui habite sur le mont de Sion. ( ) 8,19 Et si l’on vous dit : “Allez consulter les magiciens et les sorciers qui murmurent et qui chuchotent”, répondez : “Bien sûr, un peuple doit consulter ses dieux ! Allez donc consulter des morts en faveur des vivants !” ( ) 8,20 Revenez donc à ce que Lui enseigne et affirme, comme c’est le cas pour cette parole : là il n’y a pas de nuit. ( ) 8,21 Épuisé et affamé, il traversera le pays, la faim le rendra furieux, il maudira son roi et son Dieu ! Il se tournera vers le ciel, ( Is 14,25 , )

8,22 puis il regardera vers la terre. Partout il ne verra que détresse et ténèbres, la nuit redoutable et l’obscurité angoissante.


( )
8,23 Mais là où se trouvait l’angoisse, la nuit disparaîtra. Dans le passé, il a réduit à rien le pays de Zabulon et le pays de Nephtali, mais dans l’avenir il couvrira de gloire la route de la mer, au-delà du Jourdain, la province des païens. ( ) 9,1 Le peuple qui marchait dans la nuit, a vu une grande lumière. Comme ils restaient en terre de ténèbres, une lumière a brillé sur eux. ( Mt 4,16 , ) 9,2 Tu as multiplié la nation, tu as fait déborder sa joie. Ils sont en fête devant toi comme au jour de la moisson, c’est la joie comme au partage du butin. ( ) 9,3 Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui frappait ses épaules, le fouet de son surveillant, tu les as brisés comme au jour de Madian. ( Jg 7,16 , ) 9,4 Les chaussures de guerre et le manteau souillé de sang sont brûlés, jetés en pâture aux flammes. ( )



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