Livre de Ben Sirac le Sage
40,24 Des frères, des protecteurs sont précieux au temps de l’épreuve ! Plus que les uns et les autres, le geste charitable te vaudra le salut. ( ) 40,25 L’or et l’argent assurent tes pas, mais plus que l’un et l’autre un bon conseil est efficace. ( ) 40,26 La richesse, la force te donnent du cœur, mais plus que l’une et l’autre la crainte du Seigneur. Avec la crainte du Seigneur, rien ne manque, il n’y a plus d’aide à chercher ailleurs. ( ) 40,27 La crainte du Seigneur est un jardin de bénédictions, elle protège mieux que tous les honneurs. ( ) 40,28 Mon enfant, garde-toi de vivre en mendiant ; plutôt mourir que de quémander ! ( )

40,29 Loucher sans cesse vers la table d’un autre, c’est exister sans vivre. La nourriture d’un autre ne peut que te souiller : un homme éduqué et instruit la refuse.


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40,30 La nourriture mendiée est douce à la bouche d’un mal élevé, mais elle lui brûlera les entrailles. ( ) 41,1 Ô mort, que ton rappel est amer pour celui qui vit sans problèmes au milieu de ses biens, pour celui qui va de l’avant et qui réussit, qui a encore la santé pour manger ! ( ) 41,2 Ô mort, que ta sentence est bonne pour celui qui est dans le besoin, que ses forces abandonnent, pour le vieillard usé qui perd la mémoire, qui se révolte et perd la patience ! ( ) 41,3 Ne redoute pas la sentence de la mort, souviens-toi de ceux qui t’ont précédé et qui te suivront. ( ) 41,4 Le Seigneur l’a décrétée pour tout être vivant : refuseras-tu ce qui a paru bon au Très-Haut ? Que tu vives dix, cent, ou mille ans, personne n’y prendra garde au Séjour d’en bas. ( )



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