Livre de Ben Sirac le Sage
38,16 Mon enfant, verse des larmes pour un mort et entonne la lamentation qui exprimera ta douleur. Puis enterre son corps comme il y a droit, ne néglige rien pour sa sépulture. ( ) 38,17 Gémis amèrement, frappe-toi la poitrine, porte le deuil comme il convient durant un jour ou deux pour marquer la séparation, puis console-toi de ta tristesse. ( ) 38,18 Car la tristesse mène à la mort, la peine intérieure consume les énergies. ( ) 38,19 Que la tristesse se termine avec les funérailles : tu ne peux pas vivre toujours affligé. ( ) 38,20 N’abandonne pas ton cœur à la tristesse, repousse-la et songe à ta propre fin ! ( )

38,21 Ne l’oublie pas : c’est sans retour. Tu te ferais du mal sans lui faire aucun bien.


( )
38,22 Souviens-toi de ma sentence qu’un jour tu pourras répéter : hier c’était moi, aujourd’hui ce sera toi ! ( ) 38,23 Dès que le mort repose, laisse reposer son souvenir ; console-toi de lui dès que son souffle l'a quitté. ( ) 38,24 Il faut avoir des loisirs pour acquérir la connaissance de la Loi ; celui qui n’a pas le souci des affaires pourra devenir sage. ( ) 38,25 Comment deviendrait-il sage, celui qui tient la charrue ? toute sa fierté est de manier l’aiguillon ; il conduit ses bœufs et les excite au travail, il ne parle que de bétail. ( ) 38,26 Toute son attention va au sillon qu’il trace, et jusque tard dans la nuit il donne le fourrage aux génisses. ( )



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