Livre de Ben Sirac le Sage
29,24 C’est une triste vie que d’aller de maison en maison ; là où tu es, tu n’oses ouvrir la bouche. ( ) 29,25 Tu as beau être celui qui donne à manger et à boire, tu entends les paroles amères d’un ingrat : ( ) 29,26 “Viens ici, l’étranger, prépare la table ; si tu as quelque chose, donne-moi à manger !” ( ) 29,27 Ou encore : “Va-t’en, l’étranger, c’était inattendu ! Mon frère vient en visite et j’ai besoin de la maison !” ( ) 29,28 Quand on se respecte, c’est dur de s’entendre reprocher l’hospitalité et d’être traité comme un débiteur. ( )

30,1 Celui qui aime son fils ne lui épargne pas le fouet, plus tard il trouvera en lui sa joie.


4781 Bible des peuples sur verset 2019-01-06: Ici Ben-Sirac touche un point essentiel pour les personnes comme pour un peuple : l’éducation familiale. Tout le monde se plaint du fait qu’il y a peu de gens responsables. Beaucoup de bonne volonté, mais peu de volonté tout court. Une cause du manque de maturité de la volonté est que les parents ont démissionné très vite de leur autorité d’éducateurs. Un bébé de trois mois sait que s’il continue à pleurer, il forcera sa mère à le prendre dans ses bras ; à deux ans un enfant sait menacer, crier, faire une crise, frapper ses parents, certain qu’ils finiront par céder : “Qu’est-ce que nous pouvons faire ? l’enfant ne veut pas !” Ben-Sirac sait que seuls les enfants qui ont été formés à obéir, dont les parents ont résisté à leurs caprices, parviendront à la vraie liberté et seront capables de persévérer dans le bien. Bien sûr, Jésus a montré que la foi et l’amour de Dieu vont bien au-delà de l’observance d’une loi, mais même si nous avons reçu, à partir du baptême, quelque chose de l’Esprit, nous aurons bien du mal à en récolter les fruits si nous n’avons pas été formés par une loi, tout spécialement dans l’enfance.

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30,2 Qui élève bien son fils y trouvera des satisfactions, il en sera fier devant ses proches. ( ) 30,3 Celui qui instruit son fils rendra jaloux son ennemi ; il s’en réjouira devant ses amis. ( ) 30,4 Quand ce père disparaît, c’est comme s’il n’était pas mort, car il laisse après lui un autre lui-même. ( ) 30,5 Durant sa vie, c’était son bonheur de le voir ; quand vient la mort il n’a pas de chagrin. ( ) 30,6 Car il laisse, face à ses ennemis, celui qui fera justice, et pour ses amis, celui qui leur montrera de la reconnaissance. ( )



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