Livre de Ben Sirac le Sage
24,30 Pour ma part je n’étais qu’un petit chenal du fleuve, le ruisseau qu’on dérive vers un jardin. ( ) 24,31 Mais j’ai pensé : “Je vais irriguer mon jardin, je veux arroser mes parterres.” Et voici que mon ruisseau est devenu un fleuve, et mon fleuve, une mer ! ( ) 24,32 Que ma doctrine brille comme l’aurore, et que s’étende au loin sa lumière ! ( ) 24,33 Que mes leçons se propagent comme paroles prophétiques : car je veux la laisser aux générations futures. ( ) 24,34 Voyez : je n’ai pas peiné pour moi seul, mais pour tous ceux qui cherchent la sagesse. ( )
25,1 Il y a trois choses que je trouve belles, qui sont belles pour Dieu comme pour les hommes : l’union entre des frères, l’amitié entre des proches, et la parfaite harmonie entre mari et femme.
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25,2 Il y a trois sortes de gens que je déteste, et dont je ne supporte pas la présence : un pauvre orgueilleux, un riche qui ment, un vieillard vicieux et sot. ( ) 25,3 Si tu n’as rien amassé dans ta jeunesse, avec quoi te retrouveras-tu dans ta vieillesse ? ( ) 25,4 C’est une belle chose qu’un homme âgé qui a bon jugement, un ancien qui sait conseiller. ( ) 25,5 C’est une belle chose qu’un vieillard qui est sage, un homme estimé qui comprend et sait décider. ( ) 25,6 Une riche expérience est la couronne des gens âgés ; ils peuvent être fiers s’ils ont la crainte du Seigneur. ( )
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