Livre de la Sagesse
19,18 Ainsi les éléments étaient différemment accordés entre eux, comme, sur la harpe, les notes modifient la nature du rythme tout en conservant le même son; ce qu'on peut se représenter exactement en regardant ce qui est arrivé: ( ) 19,19 des animaux terrestres devenaient aquatiques, ceux qui nagent se déplaçaient sur la terre; ( ) 19,20 le feu renforçait dans l'eau sa propre vertu, et l'eau oubliait son pouvoir d'éteindre; ( ) 19,21 en revanche, les flammes ne consumaient pas les chairs d'animaux fragiles qui s'y aventuraient; et elles ne faisaient pas fondre l'aliment divin, semblable à de la glace et si facile à fondre! ( ) 19,22 Oui, de toutes manières, Seigneur, tu as magnifié ton peuple et tu l'as glorifié; tu n'as pas négligé, en tout temps et en tout lieu, de l'assister! ( )
Livre de Ben Sirac le Sage

1,1 Toute sagesse vient du Seigneur, elle est près de lui à jamais.


20017 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: La Sagesse vient de Dieu

20016 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: I. COMMENT VIVRE SELON LA SAGESSE

20015 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Préface du traducteur grec

4742 Bible des peuples sur verset 2019-01-06: L’auteur professe ici sa foi. Face à ceux qui se croient plus modernes parce qu’ils courent après des sagesses et des doctrines humaines, il déclare simplement que la vraie sagesse consiste à se confier en Dieu et à le craindre. Il parle souvent de craindre le Seigneur comme le font les Psaumes. Ne confondons pas avec la crainte des païens, qui imaginent un Dieu rancunier. Craindre Dieu, c’est le voir toujours présent et prendre devant lui ses décisions. Celui qui le sait proche craint de l’offenser parce qu’il connaît son amour et sa fidélité. Craindre Dieu signifie donc le respecter et tenir compte de lui avant tout autre. Craindre Dieu est le contraire de la crainte de ce que diront les autres, la crainte d’être ridiculisé, ou la peur de l’échec. Ceux qui craignent le Seigneur accordent toujours plus d’importance à ce que Dieu dit et promet.

4741 Bible des peuples sur verset 2019-01-06: Deux siècles avant le Christ, Jésus, fils de Sirac, écrit ce livre qui est une synthèse des traditions et des instructions des sages. C’était un homme riche et instruit. Il semble avoir été le chef d’une maison importante avec des serviteurs. Il avait eu des rapports avec beaucoup de monde, il avait voyagé, et il avait réussi dans ses affaires. Et il confesse que ce sont les livres sacrés qui lui ont enseigné le secret du succès. En écrivant ce livre, il a voulu partager avec d’autres ce qu’il avait appris dans les livres sacrés et ce qu’il avait vérifié par sa propre expérience. Il a écrit quelques années avant la crise religieuse que nous retracent les livres des Maccabées. Beaucoup de ses contemporains se laissaient attirer par la culture grecque et leur religion juive leur paraissait vieillie. L’auteur veut leur montrer ce que signifie la foi quand il s’agit de vivre et de résoudre les problèmes de la vie pratique. Aucune autre nation ne possède une sagesse supérieure à celle du peuple de Dieu parce que c’est là, par ordre de Dieu, que la Sagesse est venue habiter. Ce livre nous montre donc comment la Loi de Dieu conduit à une vie personnelle et sociale plus humaine et plus droite. Le livre a deux parties principales : — Les chapitres 1—42 comprennent sept séries de maximes. Chaque série commence par un éloge de la sagesse. Le chapitre 24 où il fait l’éloge de la Sagesse est particulièrement remarquable. — Les chapitres 43—51 commencent par louer Dieu dont la sagesse brille dans l’ordre de l’univers ; ils continuent en louant la façon dont il a conduit son peuple, grâce aux grands personnages de l’Ancien Testament.
PRÉFACE
Les Juifs n’employaient pas le terme “Bible”. Comme ils le font encore aujourd’hui ils disaient : la Loi, les prophètes et les écrits, c’est-à-dire les trois catégories principales du livre sacré. Voir une expression semblable dans Luc 24.24. Préface l’an 38 du roi Évergète : en l’année 138 av. J.C. Jésus, fils de Sirac, grand-père de ce traducteur devait donc avoir écrit vers les années 190, alors que la culture grecque s’était déjà bien implantée en Palestine, mais une quinzaine d’années avant la grande crise du temps des Maccabées. Sirac émet des critiques vis-à-vis de la traduction grecque des Septante. Elle avait été faite de 300 à 256 sur demande de la Bibliothèque d’Alexandrie, donc, à la requête des autorités grecques d’Égypte, malgré l’opposition des prêtres juifs. Ensuite cette traduction, décisive pour l’apostolat juif en monde grec, sera célébrée chaque année.

4885 Chouraqui sur verset 2019-03-31: L’auteur de ce livre, Iéshoua‘ bèn Sira, a mis ses réflexions par écrit à Jérusalem peu après que les Séleucides eurent étendu leur domination jusqu’à la Judée, vers 180 avant l’ère chrétienne. Il rédigea son oeuvre en hébreu, bien qu’à cette époque on se servît habituellement de l’araméen. Son texte fut traduit en grec, peu après, par son petit-fils, et une partie seulement ¬ les deux-tiers environ ¬ de l’original hébreu ne fut retrouvée qu’à la fin du siècle dernier, dans une synagogue du Caire, et, plus récemment encore, parmi les manuscrits dits de la mer Morte. Le livre de Bèn Sira, appelé couramment Ecclésiastique, fait partie des écrits sapientiaux. Son genre littéraire ressemble à celui des Proverbes, de Qohèlèt et de la Sagesse de Salomon. On y trouve aussi bien des traits qui le rapprochent des Psaumes et du livre de Job. Les 42 premiers chapitres forment une longue série de sentences. Viennent ensuite des hymnes à la gloire d’Elohîms, révélée d’abord dans la nature, puis dans l’histoire d’Israël. Le livre contient également un éloge de la sagesse et de nombreux conseils pratiques, tant pour les individus que pour les groupes sociaux.
Au problème du mal, Bèn Sira ne répond, d’abord, qu’en parlant d’une rétribution en ce monde, punition ou récompense selon les cas. Aucune allusion n’est faite à une rétribution quelconque après la mort. Mais il trouve une autre explication dans l’idée d’épreuve purificatrice. Les justes qui sortent victorieux des combats de l’existence, ceux dont la foi a résisté à d’épouvantables souffrances, voilà des héros qui n’auraient jamais atteint un tel degré de dilection divine s’ils n’avaient connu qu’une vie confortable et sans histoire. Cette argumentation, qui remonte au récit du sacrifice d’Isaac par Abraham, a connu une fortune considérable dans la littérature juive des origines à nos jours. Elle a également influencé la philosophie du christianisme et celle de l’islam.

( )
1,2 Le sable de la mer, les gouttes de la pluie, les jours de l'éternité, qui peut les dénombrer? ( ) 1,3 La hauteur du ciel, l'étendue de la terre, la profondeur de l'abîme, qui peut les explorer? ( ) 1,4 Mais avant toutes choses fut créée la sagesse, l'intelligence prudente vient des temps les plus lointains. ( ) 1,5 … ( ) 1,6 La racine de la sagesse, à qui fut-elle révélée? Ses ressources, qui les connaît? ( )



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