Livre de la Sagesse
18,11 Une même sentence frappait le serviteur et le maître ; l’homme du peuple souffrait comme le roi. ( ) 18,12 Ils pleuraient des morts innombrables, tous frappés de la même mort ; les vivants ne suffisaient plus pour les enterrer : toute la fleur de leur race avait péri en un instant. ( ) 18,13 Ils avaient d’abord refusé de croire, trompés par leurs magiciens, mais après la mort de leurs premiers-nés ils reconnurent que ce peuple était fils de Dieu. ( ) 18,14 Alors que tout était tranquille dans le silence, et que la nuit parvenait au milieu de sa course, ( ) 18,15 ta Parole toute-puissante s’élança du haut des cieux, d’auprès de ton trône royal, et se précipita comme un guerrier farouche sur le pays voué à l’extermination. Elle portait, comme un glaive acéré, ton irrévocable décision ; ( )

18,16 elle touchait le ciel et foulait la terre ; lorsqu’elle frappa, elle jeta partout la mort.


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18,17 Aussitôt ils furent troublés par des apparitions et d’horribles cauchemars : une terreur sans nom s’abattit sur eux. ( ) 18,18 Lorsqu’ils tombaient demi-morts en tout lieu, ils savaient dire pourquoi ils mouraient, ( ) 18,19 car les songes qui les avaient troublés les avaient instruits. Ils ne devaient pas succomber sans savoir pourquoi il leur fallait souffrir. ( ) 18,20 Il est vrai que les justes aussi firent l’expérience de la mort : le fléau frappa beaucoup d’entre eux dans le désert ; mais la colère de Dieu ne dura pas. ( ) 18,21 Un homme irréprochable prit aussitôt leur défense avec les armes de son ministère : la prière et l’encens des sacrifices expiatoires. C’est ainsi qu’il affronta ta colère, Seigneur, et mit un terme à leur épreuve : on vit ainsi qu’il était ton serviteur. ( )



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