Livre de la Sagesse
18,7 Oui, ton peuple attendait ce moment où les justes seraient sauvés et leurs ennemis ruinés ; ( ) 18,8 en punissant nos adversaires, tu couvrais de gloire tes élus, c’est-à-dire nous-mêmes. ( ) 18,9 Tes saints enfants, la race des bons, offrirent donc en secret le sacrifice et s’engagèrent à observer cette loi divine : le peuple saint resterait solidaire dans le succès comme dans les périls ; après quoi ils entonnèrent les chants de leurs pères. ( ) 18,10 Au même moment les clameurs confuses de leurs ennemis leur faisaient écho, avec les cris lamentables de ceux qui pleuraient leurs enfants. ( ) 18,11 Une même sentence frappait le serviteur et le maître ; l’homme du peuple souffrait comme le roi. ( )

18,12 Ils pleuraient des morts innombrables, tous frappés de la même mort ; les vivants ne suffisaient plus pour les enterrer : toute la fleur de leur race avait péri en un instant.


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18,13 Ils avaient d’abord refusé de croire, trompés par leurs magiciens, mais après la mort de leurs premiers-nés ils reconnurent que ce peuple était fils de Dieu. ( ) 18,14 Alors que tout était tranquille dans le silence, et que la nuit parvenait au milieu de sa course, ( ) 18,15 ta Parole toute-puissante s’élança du haut des cieux, d’auprès de ton trône royal, et se précipita comme un guerrier farouche sur le pays voué à l’extermination. Elle portait, comme un glaive acéré, ton irrévocable décision ; ( ) 18,16 elle touchait le ciel et foulait la terre ; lorsqu’elle frappa, elle jeta partout la mort. ( ) 18,17 Aussitôt ils furent troublés par des apparitions et d’horribles cauchemars : une terreur sans nom s’abattit sur eux. ( )



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