Livre de la Sagesse
18,5 Ils avaient voulu exterminer les nouveau-nés du peuple saint. Seul parmi ceux qu’on abandonnait, Moïse fut sauvé. Pour les punir, Seigneur, tu as fait périr un grand nombre des leurs, puis tu les as noyés, tous ensemble, dans la mer impétueuse. ( ) 18,6 Cette nuit avait été prédite à nos pères, pour qu’ils sachent ensuite la valeur de tes promesses et qu’ils y puisent leur confiance. ( ) 18,7 Oui, ton peuple attendait ce moment où les justes seraient sauvés et leurs ennemis ruinés ; ( ) 18,8 en punissant nos adversaires, tu couvrais de gloire tes élus, c’est-à-dire nous-mêmes. ( ) 18,9 Tes saints enfants, la race des bons, offrirent donc en secret le sacrifice et s’engagèrent à observer cette loi divine : le peuple saint resterait solidaire dans le succès comme dans les périls ; après quoi ils entonnèrent les chants de leurs pères. ( )

18,10 Au même moment les clameurs confuses de leurs ennemis leur faisaient écho, avec les cris lamentables de ceux qui pleuraient leurs enfants.


( )
18,11 Une même sentence frappait le serviteur et le maître ; l’homme du peuple souffrait comme le roi. ( ) 18,12 Ils pleuraient des morts innombrables, tous frappés de la même mort ; les vivants ne suffisaient plus pour les enterrer : toute la fleur de leur race avait péri en un instant. ( ) 18,13 Ils avaient d’abord refusé de croire, trompés par leurs magiciens, mais après la mort de leurs premiers-nés ils reconnurent que ce peuple était fils de Dieu. ( ) 18,14 Alors que tout était tranquille dans le silence, et que la nuit parvenait au milieu de sa course, ( ) 18,15 ta Parole toute-puissante s’élança du haut des cieux, d’auprès de ton trône royal, et se précipita comme un guerrier farouche sur le pays voué à l’extermination. Elle portait, comme un glaive acéré, ton irrévocable décision ; ( )



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