Livre de la Sagesse
17,6 La seule chose qu’ils pouvaient voir, c’était un feu terrifiant qui ne s’apaisait pas ; et lorsque cette vision avait disparu, dans leur épouvante ils exagéraient encore ce qu’ils venaient de voir. ( ) 17,7 Les artifices de la magie ne servaient à rien, et leur prétention à la sagesse recevait un démenti cinglant ; ( ) 17,8 car ceux qui se vantaient de guérir les esprits de leurs troubles et de leurs craintes étaient pris eux aussi d’une peur ridicule. ( ) 17,9 Même quand il n’y avait rien à craindre, le simple passage d’une bête ou le sifflement d’un reptile suffisait pour les terrifier ; ( ) 17,10 ils mouraient convulsés de peur, n’osant regarder vers cet air qui nous entoure et que nul ne saurait fuir. ( )

17,11 En effet, la méchanceté est peureuse : elle se condamne elle-même. Poursuivie par sa conscience, elle s’attend toujours au pire.


( )
17,12 Avoir peur, c’est tout simplement renoncer aux secours de la raison ; ( ) 17,13 moins on compte sur cette aide intérieure, plus on grossit la cause inconnue de ses souffrances. ( ) 17,14 Cette nuit était issue du monde infernal, monde de l’impuissance ; elle s’était emparée d’eux dans leur sommeil et les tenait dans l’impuissance. Tout au long de cette nuit ( ) 17,15 ils se voyaient poursuivis par des spectres et restaient cloués sur place : une peur horrible et soudaine les submergeait. ( ) 17,16 Chacun restait là où il tombait, immobilisé dans cette prison sans grilles. ( )



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