Livre de la Sagesse
16,9 C’étaient des morsures de sauterelles et de mouches qui les faisaient mourir, sans qu’on trouve de remède pour les garder en vie : voilà la preuve qu’ils avaient pleinement mérité un tel châtiment. ( ) 16,10 Tes fils, au contraire, résistaient même aux dents des serpents venimeux, et cela, parce que tu faisais preuve de miséricorde et tu les sauvais. ( ) 16,11 Ils étaient mordus, juste pour leur rappeler tes oracles, de peur qu’ils ne t’oublient complètement et ne deviennent insensibles à tes bienfaits ; et bien vite ils étaient guéris. ( ) 16,12 Leur guérison ne fut pas l’œuvre d’herbes ou de pommades, mais de ta parole, Seigneur, car toi tu guéris tout. ( ) 16,13 Oui, tu as pouvoir sur la vie et sur la mort ; tu fais descendre les hommes au séjour souterrain, ou tu les en préserves. ( )

16,14 L’homme, dans sa méchanceté, est capable de tuer, mais il ne fait pas revenir le souffle lorsqu’il s’est échappé, il ne peut rappeler l’âme qui s’en est allée.


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16,15 Impossible d’échapper à ta main ! ( ) 16,16 Les impies qui refusaient de te reconnaître ont été flagellés par ton bras puissant, poursuivis par des pluies extraordinaires, par la grêle et des orages impitoyables, et dévorés par le feu. ( ) 16,17 Phénomène étrange : c’est précisément dans l’eau qui éteint tout, que le feu brûlait le plus violemment, car tous les éléments se liguaient pour protéger les justes. ( ) 16,18 Tantôt la flamme baissait pour ne pas brûler les animaux envoyés contre les impies : ainsi ils comprendraient que Dieu voulait les punir ; ( ) 16,19 tantôt, au contraire, la flamme reprenait sous l’averse afin de détruire les récoltes d’un pays pervers. ( )



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