Livre de la Sagesse
16,5 Même lorsque des bêtes féroces s’en prirent furieusement aux tiens et qu’ils succombaient sous la morsure de serpents venimeux, ta colère ne dura pas jusqu’à la fin. ( ) 16,6 Leur châtiment, qui ne dura qu’un temps, avait valeur d’avertissement : ils reçurent un signe de salut pour leur rappeler les commandements de ta Loi. ( ) 16,7 En effet, quiconque se tournait vers cet objet de bronze était sauvé, non par ce qu’il avait sous les yeux, mais par toi, le Sauveur de tous. ( ) 16,8 Et là encore, tu prouvais à nos ennemis que c’est toi qui délivres de tout mal. ( ) 16,9 C’étaient des morsures de sauterelles et de mouches qui les faisaient mourir, sans qu’on trouve de remède pour les garder en vie : voilà la preuve qu’ils avaient pleinement mérité un tel châtiment. ( )

16,10 Tes fils, au contraire, résistaient même aux dents des serpents venimeux, et cela, parce que tu faisais preuve de miséricorde et tu les sauvais.


( )
16,11 Ils étaient mordus, juste pour leur rappeler tes oracles, de peur qu’ils ne t’oublient complètement et ne deviennent insensibles à tes bienfaits ; et bien vite ils étaient guéris. ( ) 16,12 Leur guérison ne fut pas l’œuvre d’herbes ou de pommades, mais de ta parole, Seigneur, car toi tu guéris tout. ( ) 16,13 Oui, tu as pouvoir sur la vie et sur la mort ; tu fais descendre les hommes au séjour souterrain, ou tu les en préserves. ( ) 16,14 L’homme, dans sa méchanceté, est capable de tuer, mais il ne fait pas revenir le souffle lorsqu’il s’est échappé, il ne peut rappeler l’âme qui s’en est allée. ( ) 16,15 Impossible d’échapper à ta main ! ( )



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