Livre de la Sagesse
12,5 le meurtre impitoyable des petits enfants, les festins sanguinaires où ils mangeaient de la chair humaine avec le sang et les entrailles, tandis qu’ils célébraient leurs cultes secrets. ( ) 12,6 Ces parents meurtriers d’êtres sans défense, tu avais décidé de les anéantir par la main de nos pères. ( ) 12,7 Tu voulais que cette terre qui t’est chère entre toutes, devienne la patrie d’enfants de Dieu dignes d’elle. ( ) 12,8 Pourtant, même envers ces anciens habitants, tu as fait preuve de modération, parce que c’étaient des êtres humains. C’est ainsi qu’en avant-garde de ton armée tu as envoyé sur eux des frelons, pour les détruire peu à peu. ( ) 12,9 Tu aurais pu, bien sûr, faire écraser les impies par les justes au cours d’une bataille, ou les anéantir d’un seul coup par des bêtes terrifiantes ou par un mot venu de toi. ( )

12,10 Mais en les punissant progressivement, tu leur laissais l’occasion de se repentir. Tu n’ignorais pourtant pas que leur fond était mauvais et leur méchanceté innée, et qu’ils ne changeraient jamais,


( )
12,11 car leur race avait été maudite dès le commencement. En tous cas, ce n’est pas par peur de qui que ce soit que tu laissais leurs crimes impunis. ( ) 12,12 Car, qui pourrait te dire : “Qu’as-tu fait ?” ; qui pourrait s’opposer à tes décisions ? Qui te fera des reproches si tu anéantis des nations que tu as créées ? Qui t’empêchera de punir des hommes injustes ? ( ) 12,13 En dehors de toi qui prends soin de tous, il n’y a pas d’autre Dieu auquel tu devrais prouver que tu n’agis pas injustement. ( ) 12,14 Il n’y a pas davantage de roi ou de souverain qui puisse s’opposer à toi quand tu as décidé de punir. ( ) 12,15 Parce que tu es parfaitement juste, tu conduis tout avec justice : tu ferais un mauvais usage de ton pouvoir si tu condamnais celui qui ne mérite pas d’être puni. ( )



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