Livre de la Sagesse
7,2 où, durant dix mois, j’ai été pétri dans son sang, à partir de la semence virile et du plaisir partagé sur la couche. ( ) 7,3 Une fois né, j’ai respiré le même air que les autres, je suis tombé sur la même terre, j’ai poussé le premier cri et j’ai pleuré comme eux ; ( ) 7,4 on m’a enveloppé de langes et on a pris soin de moi. ( ) 7,5 Aucun roi n’a commencé sa vie autrement : ( ) 7,6 la vie n’a qu’une entrée, et la sortie en est la même pour tous. ( )
7,7 J’ai prié, et l’intelligence m’a été donnée ; j’ai supplié, et l’esprit de sagesse est venu à moi.
4722 Bible des peuples sur verset 2019-01-06: Toute cette page nous parle de la recherche de la Sagesse. À partir d’ici elle est représentée comme une personne qui ne serait en réalité qu’un reflet de Dieu. Le livre reprend le grand poème de la Sagesse qu’on lit en Proverbes 8.22 et que Sirac a révisé (Siracide 24). Tout d’abord la recherche de la Sagesse : voir Siracide 51.13-21. Invitation à chercher la Sagesse comme on cherche une épouse ; à cette époque des souverains allaient “épouser” telle ou telle divinité (ce qui leur permettait parfois de s’emparer au nom de leur épouse des trésors de son temple : 2Maccabées 1.14). Rechercher la Sagesse de Dieu n’est pas autre chose que ce que nous faisons quand nous parlons d’union au Christ : car il est, lui, dans le déploiement de son être divin, la Sagesse incréée. Cette union au Christ n’est donc pas quelque chose de sentimental : c’est la recherche coûteuse et jamais achevée de celui qui est la Vérité. Nous devons être honnêtes avec lui, non seulement dans le domaine religieux, mais dans tous les domaines, n’ayant pas peur de rectifier nos jugements préconçus et nos appréciations fausses, quelle que soit la personne qui nous ouvre de nouvelles perspectives. C’est lui qui m’a donné la connaissance du réel. Ici le livre énumère les divers domaines de la science des Grecs : il ne sépare pas la science pratique de cette autre forme de sagesse qu’exprime la Loi.
( )7,8 Je l’ai préférée aux sceptres et aux trônes, et j’ai tenu la richesse pour rien à côté d’elle. ( ) 7,9 J’ai vu qu’elle valait plus que les pierres précieuses ; l’or n’est jamais qu’un peu de sable devant elle, et l’argent, moins que la boue. ( ) 7,10 Je l’ai aimée plus que la santé et la beauté, je l’ai même préférée à la lumière du soleil, car sa clarté n’a pas de coucher. ( ) 7,11 Avec elle me sont venus tous les autres biens : ses mains étaient chargées de richesses sans nombre. ( ) 7,12 Je recevais avec joie toutes ces choses que la sagesse me procurait, mais je ne savais pas encore qu’elle en était la mère. ( )
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