Cantique des Cantiques
5,8 Je vous en prie, filles de Jérusalem : si vous trouvez mon aimé, dites-lui donc… dites-lui que je suis malade d’amour ! Le Chœur : ( ) 5,9 Qu’a donc ton aimé que n’aient les aimés, — ô la plus belle des femmes — qu’a donc ton aimé que les aimés n’ont pas, pour qu’ainsi tu nous supplies ? ELLE : ( ) 5,10 Mon aimé est frais, rayonnant, reconnaissable entre dix mille. ( ) 5,11 Sa tête ? C’est de l’or fin. Ses boucles ? Elles ondulent comme des palmes, noires comme l’aile du corbeau. ( ) 5,12 Ses yeux sont des colombes sur le bord des eaux courantes : elles se baignent dans du lait, elles se tiennent au bord d’une mer. ( )

5,13 Ses joues sont des massifs de baume, un parterre de plantes odorantes. Ses lèvres sont des lys, elles distillent la myrrhe vierge.


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5,14 Ses bras sont des plaquettes d’or, enrichies de pierres de Tarsis ; son ventre est un ivoire poli, incrusté de saphirs ; ( ) 5,15 ses jambes, des colonnes d’albâtre, dressées sur des bases d’or pur. Il est comparable au Liban, unique comme le cèdre ; ( ) 5,16 sa bouche est toute douceur, et tout en lui n’est que charme. Voilà mon aimé, voilà mon ami, filles de Jérusalem ! Le Chœur : ( ) 6,1 Où s’en est-il allé, ton aimé, — ô la plus belle des femmes — où s’est-il dirigé, ton aimé, pour que nous le cherchions avec toi ? ELLE : ( ) 6,2 Mon aimé est descendu à son jardin, à ses parterres de plantes odorantes ; il fait paître le troupeau dans son jardin, il y cueille des lys. ( )



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