Cantique des Cantiques
5,4 Mon aimé a passé la main par le loquet et mes entrailles en ont frémi. ( ) 5,5 D’un coup je me lève pour mon aimé : la myrrhe a dégoutté de mes mains, mes doigts se sont couverts de myrrhe sur les poignées du verrou. ( ) 5,6 J’ai ouvert à mon aimé : Ah ! mon aimé s’en était retourné ! Quelle chose ! J’ai cru rendre l’âme. Je l’ai cherché, mais je ne l’ai pas trouvé ; je l’ai appelé, il ne m’a pas répondu ! ( ) 5,7 Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font les rondes dans la ville : ils m’ont frappée, ils m’ont blessée. Les gardes des remparts m’ont pris mon châle ! ( ) 5,8 Je vous en prie, filles de Jérusalem : si vous trouvez mon aimé, dites-lui donc… dites-lui que je suis malade d’amour ! Le Chœur : ( )

5,9 Qu’a donc ton aimé que n’aient les aimés, — ô la plus belle des femmes — qu’a donc ton aimé que les aimés n’ont pas, pour qu’ainsi tu nous supplies ? ELLE :


( )
5,10 Mon aimé est frais, rayonnant, reconnaissable entre dix mille. ( ) 5,11 Sa tête ? C’est de l’or fin. Ses boucles ? Elles ondulent comme des palmes, noires comme l’aile du corbeau. ( ) 5,12 Ses yeux sont des colombes sur le bord des eaux courantes : elles se baignent dans du lait, elles se tiennent au bord d’une mer. ( ) 5,13 Ses joues sont des massifs de baume, un parterre de plantes odorantes. Ses lèvres sont des lys, elles distillent la myrrhe vierge. ( ) 5,14 Ses bras sont des plaquettes d’or, enrichies de pierres de Tarsis ; son ventre est un ivoire poli, incrusté de saphirs ; ( )



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