Livre de l'Ecclésiaste
3,22 Et j’ai vu que l’homme n’a rien de plus à espérer que de jouir du fruit de ses travaux ; telle est sa part. Mais ce qu’il y aura après, qui le lui fera voir ? ( ) 4,1 J’ai pensé de nouveau à tous ceux qu’on opprime sous le soleil. Voici les pleurs des opprimés, et nul ne les console ; ils souffrent la violence de leurs oppresseurs, et personne pour leur venir en aide ! ( ) 4,2 Je féliciterais le mort de ce qu’il est mort, plutôt que le vivant pour être encore en vie. ( ) 4,3 Et plus heureux que l’un et l’autre, celui qui n’existe pas encore, car il n’a pas vu tout le mal qui se fait sous le soleil. ( ) 4,4 Si je regarde toute la peine que les hommes se donnent, toute la course au succès, ce n’est que jalousie de l’un envers l’autre. Tout cela est insensé, on court après le vent ! ( )

4,5 Le sot qui se croise les bras, dévore sa propre chair.


( )
4,6 Mais jouir du repos quand une main est pleine vaut mieux que le tourment pour remplir l’autre main. ( ) 4,7 Car j’ai vu sous le soleil une autre absurdité : ( ) 4,8 Voici un homme seul, il n'a personne, ni fils ni frère, et il n'en finit pas de s'exténuer au travail, jamais il n'est assez riche. Mais pour qui est-ce que je peine, pour qui ces privations ? Voilà une mauvaise affaire : on ne tient rien. ( ) 4,9 Il vaut mieux être deux que seul : le travail rendra mieux. ( ) 4,10 Si l’un tombe, son compagnon le relèvera. Celui qui est seul, malheur à lui s’il tombe : personne ne le relèvera. ( )



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