Livre de l'Ecclésiaste
2,15 Je me suis dit : Si le sort de l’insensé est aussi le mien, qu’est-ce que j’ai gagné avec ma sagesse ?” Et là encore j’ai vu qu’on n’a prise sur rien. ( ) 2,16 Car à la longue on ne se souvient pas plus du sage que du sot ; et si tout doit être oublié dans la suite des temps, comment parler de sagesse et de folie ? ( ) 2,17 Et j’ai trouvé la vie détestable : pour moi, tout ce qui se fait sous le soleil est une mauvaise affaire, tout nous échappe, on court après le vent. ( ) 2,18 J’ai détesté toute la peine que je m’étais donnée sous le soleil, puisque je dois tout laisser à celui qui viendra après moi. ( ) 2,19 Qui sait s’il sera sage ou insensé ? Mais c’est lui qui recueillera ce fruit de mes travaux sous le soleil, où sont passées tout à la fois ma sagesse et mes peines : voilà que tout nous échappe ! ( )

2,20 J’ai donc commencé à regretter en moi-même tout ce pour quoi je m’étais affairé sous le soleil :


( )
2,21 après avoir travaillé avec intelligence, savoir-faire et habileté, il faudra tout laisser à un autre qui n’a rien fait. Voilà une très mauvaise affaire : tout nous échappe ! ( ) 2,22 Comment l’homme va-t-il jouir de ce pour quoi il a peiné sous le soleil, avec tant de fatigues et de soucis ? ( ) 2,23 Oui, tous ses jours sont pénibles, il en perd le sommeil et même de nuit son cœur n’a pas de repos. Voilà bien une chose qui n’a pas de sens. ( ) 2,24 L’homme n’a rien de plus à attendre que de manger et de boire, et de se sentir bien. Mais j’ai vu que là aussi est la main de Dieu. ( ) 2,25 Car qui peut manger ou boire, si ce n’est grâce à lui ! ( )



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