Psaumes de David
138,14 Je t’admire pour cet étonnant mystère ; prodigieuses sont tes œuvres, mon âme le sait. ( ) 138,15 Mes os n’échappaient pas à ta vue, lorsque j’étais formé dans le secret, brodé dans les profondeurs de la terre. ( ) 138,16 Tes yeux voyaient la suite de mes jours, ils étaient tous écrits sur ton livre, formés avant que le premier n’apparût. ( ) 138,17 Ô Dieu, que tes pensées me dépassent ! Leur ensemble défie la raison ; ( ) 138,18 plus que le sable, leur nombre échappe à mes calculs, et je n’en finis pas d’être avec toi. ( )
138,19 Ô Dieu, si tu voulais faire périr le méchant et tenir les violents loin de moi !
1062 Bible des peuples sur verset 2018-08-24: quatrième strophe : appel à Dieu pour qu’il écrase le mal. On sait que, jusqu’à l’incarnation du Fils de Dieu la violence restait entière bien qu’ignorée dans la foi et la mentalité du peuple de Dieu. Ici, cependant, il faut être plus prudent et ne pas s’indigner trop vite comme font les pacifistes sans profondeur. Car il est impossible d’approfondir le mystère de Dieu et de la création, du temps et de l’éternité, sans que le mal devienne le grand problème. Il n’y a pas d’éternité sans destruction du mal, et même le temps présent, avec ses acteurs irresponsables ou pervertis, doit être jugé et nettoyé. La haine du mal et la suppression des mauvais ne pouvaient pas manquer ici.
( )138,20 Ils te trahissent de façon hypocrite, ils comptent pour rien tes desseins. ( ) 138,21 Ne dois-je pas, Seigneur, haïr qui te déteste, avoir en horreur ceux qui te résistent ? ( ) 138,22 Je les déteste, ma haine est entière ils sont aussi pour moi des ennemis. ( ) 138,23 Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur, éprouve-moi et connais mon désir ; ( ) 138,24 vois si je me trace un chemin de mensonge et conduis-moi par le chemin des origines. ( )
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