Psaumes de David
138,12 Mais les ténèbres mêmes ne te sont pas obscures, et la nuit n’est pas moins lumière que le jour. ( ) 138,13 C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. ( ) 138,14 Je t’admire pour cet étonnant mystère ; prodigieuses sont tes œuvres, mon âme le sait. ( ) 138,15 Mes os n’échappaient pas à ta vue, lorsque j’étais formé dans le secret, brodé dans les profondeurs de la terre. ( ) 138,16 Tes yeux voyaient la suite de mes jours, ils étaient tous écrits sur ton livre, formés avant que le premier n’apparût. ( )

138,17 Ô Dieu, que tes pensées me dépassent ! Leur ensemble défie la raison ;


( )
138,18 plus que le sable, leur nombre échappe à mes calculs, et je n’en finis pas d’être avec toi. ( ) 138,19 Ô Dieu, si tu voulais faire périr le méchant et tenir les violents loin de moi ! ( ) 138,20 Ils te trahissent de façon hypocrite, ils comptent pour rien tes desseins. ( ) 138,21 Ne dois-je pas, Seigneur, haïr qui te déteste, avoir en horreur ceux qui te résistent ? ( ) 138,22 Je les déteste, ma haine est entière ils sont aussi pour moi des ennemis. ( )



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