Psaumes de David
138,1 Au maître de chant. De David. Psaume. Seigneur, tu me sondes et me connais, ( ) 138,2 que je m’assoie, que je me lève, tu le sais : bien avant que je n’y pense, tu le savais. ( ) 138,3 Que je sois en voyage ou couché, tu m’observes, tu me suivras en tous mes chemins. ( ) 138,4 Les mots ne sont pas encore sur ma langue que déjà tu en connais le tout. ( ) 138,5 Tu fermes sur moi l’espace, derrière comme devant, et sur moi se pose ta main. ( )

138,6 Ta science est pour moi un mystère, ce sont des hauteurs où je n’atteins pas.


( )
138,7 Où irai-je que ton esprit n’y soit, où fuir de devant ta face ? ( ) 138,8 Si je monte au ciel, tu y es, si je vais au dortoir des morts, tu m’y retrouves. ( ) 138,9 Ne pourrais-je emprunter les ailes de l’aurore et qu’elles me déposent au-delà des mers ? ( ) 138,10 Mais ce sera ta main qui m’y aura conduit, seule ta main droite peut ainsi m’emporter. ( ) 138,11 Dirai-je alors : “Que les ténèbres m’enveloppent, j’ai fait choix de la nuit comme lumière” ? ( )



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