Psaumes de David
87,6 qui a déjà sa place parmi les morts, semblable aux corps allongés dans la tombe, dont tu n’as plus souvenir et qui échappent à ta providence. ( ) 87,7 Tu m’as relégué dans les cavernes d’en bas, dans les ténèbres de l’abîme. ( ) 87,8 Tu m’as écrasé dans ta fureur, toutes tes vagues ont passé sur moi. ( ) 87,9 Tu as éloigné de moi ceux qui me connaissent, tu as su faire qu’ils me regardent avec horreur. Je suis enfermé, je ne peux sortir, ( ) 87,10 et la souffrance a terni mon regard. Tout le jour je t’appelle, Seigneur, et je tends les mains vers toi. ( )
87,11 Feras-tu des miracles chez les défunts, pour que leurs ombres se redressent et t’applaudissent ?
( )
87,12 Parlera-t-on de ta bonté chez les morts, de ta fidélité, là où tout est perdu ? ( ) 87,13 Vont-ils admirer tes merveilles dans le noir, et ta justice quand tout est oublié ? ( ) 87,14 Alors, Seigneur, je crie vers toi, ma prière au matin s’élève à ta rencontre. ( ) 87,15 Pourquoi, Seigneur, m’as-tu rejeté et me caches-tu ta face ? ( ) 87,16 Malheureux et souffrant depuis l’enfance, tu m’as porté des coups terribles, je suis à bout. ( )
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