Psaumes de David
38,10 Je vais me taire, je n’ouvre plus la bouche, puisque c’est toi qui agis. ( ) 38,11 Détourne de moi tes coups, ta main m’a frappé jusqu’à m’achever. ( ) 38,12 Car tu corriges l’homme en punissant la faute, tu ronges, comme la teigne, tout ce qui lui était cher. C’est vrai, l’homme n’est qu’un souffle. ( ) 38,13 Seigneur, écoute ma prière, prête l’oreille à mon cri, ne reste pas sourd à mes pleurs. Je ne suis qu’un hôte sur tes terres, rien qu’un passant, comme ont été mes pères. ( ) 38,14 Ne me regarde plus ainsi, que je respire, avant que je parte et ne sois plus rien. ( )

39,1 Au maître de chant. Psaume de David.


583 Bible des peuples sur verset 2017-11-12: Deux prières ont été jointes dans ce Psaume. La première occupe les versets 2-12 (ou 13). Je comptais vraiment sur le Seigneur. Qui parle dans ce Psaume ? Si l’on compare aux Poèmes du Serviteur (Isaïe 49-53), ou aux Psaume 22, 68, il semble bien qu’il ne s’agisse pas d’une personne seule : le Psaume exprime l’action de grâce de la minorité croyante du peuple de Dieu, agent de Dieu pour le salut du monde. Mais c’est un fait aussi que dans la Bible, toujours quelqu’un, un sauveur ou le Sauveur, incarne le peuple, ou le groupe fidèle. Ce Psaume vaut donc d’une façon spéciale pour le Christ, même s’il exprime la prière du peuple de Dieu dans ses épreuves. Il m’a tiré du gouffre fatal : le peuple le saura, ils craindront le Seigneur. L’Église est dans la main de Dieu et il ne lui ménagera pas les épreuves tout au long de son chemin : pourrait-elle sans cela être l’instrument du salut ? Dieu nous demande à tous d’accepter sous des formes diverses cette vocation de sacrifice, mais c’est seulement dans le cas du Christ que s’accomplit parfaitement : “Alors j’ai dit : Me voici.” À partir du verset 14, nous retrouvons le texte du Psaume 70 : le verset 13 en faisait peut-être partie.

( )
39,2 Je comptais vraiment sur le Seigneur, il s’est penché vers moi, il a entendu mon cri. ( Jr 38,6 , ) 39,3 Il m’a fait remonter du trou fatal, de la boue du bourbier. Il m’a remis les pieds sur le roc, il a affermi mes pas. ( ) 39,4 C’est pourquoi j’ai à la bouche un chant nouveau, une louange pour notre Dieu. Le peuple le saura ; ils craindront le Seigneur, ils auront confiance en lui. ( ) 39,5 Heureux l’homme qui a choisi le Seigneur et met en lui son espérance au lieu d’aller vers les rebelles, avec ceux qui choisissent le mensonge. ( ) 39,6 Seigneur, mon Dieu, combien de merveilles as-tu faites, que de projets en notre faveur ! Qui pourrait t’être comparé ? Je voudrais les redire, les détailler, ils sont trop nombreux pour que je les compte. ( )



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