Psaumes de David
38,2 J’avais dit : “Je tiendrai bien ma route, je ne pécherai pas en paroles. Je mettrai un bœuf sur ma langue, tant que j’aurai sous les yeux le méchant.” ( ) 38,3 Je m’enfermais dans le silence, je me taisais, mais son bonheur me rendait fou. ( ) 38,4 Mon cœur bouillait en moi, le scandale entretenait le feu, il a fallu que je parle : ( ) 38,5 “Fais-moi savoir, Seigneur, ce que sera ma fin et quelle sera la mesure de mes jours, que je sache combien je suis fragile.” ( ) 38,6 Tu m’as donné mes jours à la petite mesure, à ton échelle ma durée n’est rien : en vérité, les humains ne pèsent guère. ( )
38,7 L’homme fait son chemin, tout comme une ombre ; il se démène, mais il n’est qu’un souffle ; il accumule, mais il ne sait qui aura le tout.
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38,8 Alors, que puis-je attendre, Seigneur ? Je mettrai en toi mon espérance. ( ) 38,9 Délivre-moi de toutes mes fautes, ne me fais pas honte devant les incroyants. ( ) 38,10 Je vais me taire, je n’ouvre plus la bouche, puisque c’est toi qui agis. ( ) 38,11 Détourne de moi tes coups, ta main m’a frappé jusqu’à m’achever. ( ) 38,12 Car tu corriges l’homme en punissant la faute, tu ronges, comme la teigne, tout ce qui lui était cher. C’est vrai, l’homme n’est qu’un souffle. ( )
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