Livre de Job
39,16 Elle traite ses petits comme s’ils n’étaient pas siens : peu lui importe qu’elle ait peiné pour rien ! ( ) 39,17 C’est que Dieu l’a privée de sagesse, l’intelligence n’est pas son lot. ( ) 39,18 Mais dès qu’elle se lève et s’élance, elle se rit du cheval et de son cavalier. ( ) 39,19 Est-ce toi qui donnes au cheval sa vigueur, qui revêts son cou d’une crinière, ( ) 39,20 et le fais bondir comme la sauterelle ? Son fier hennissement répand la terreur. ( )

39,21 Il piaffe dans la vallée, joyeux de sa force, il s’élance au devant des armes.


( )
39,22 Il se moque de la peur, il ne s’effraie pas et ne recule pas devant l’épée. ( ) 39,23 Il soutient les chocs du carquois, les étincelles de la lance et du javelot. ( ) 39,24 Frémissant d’impatience, il dévore l’espace, il ne tient plus en place s’il entend la trompette. ( ) 39,25 Dès que sonne la trompe, pour lui c’est : “Allons-y !”, de loin il a flairé la bataille, le chambard des chefs et les cris de guerre. ( ) 39,26 Est-ce toi qui as prévu l’envol du faucon, lorsqu’il déploie ses ailes vers le midi ? ( )



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