Livre de l'Exode
3,10 καὶ νῦν δεῦρο ἀποστείλω σε πρὸς Φαραω βασιλέα Αἰγύπτου, καὶ ἐξάξεις τὸν λαόν μου τοὺς υἱοὺς Ισραηλ ἐκ γῆς Αἰγύπτου. – ( ) 3,11 καὶ εἶπεν Μωυσῆς πρὸς τὸν θεόν Τίς εἰμι, ὅτι πορεύσομαι πρὸς Φαραω βασιλέα Αἰγύπτου, καὶ ὅτι ἐξάξω τοὺς υἱοὺς Ισραηλ ἐκ γῆς Αἰγύπτου., ( ) 3,12 εἶπεν δὲ ὁ θεὸς Μωυσεῖ λέγων ὅτι Ἔσομαι μετὰ σοῦ, καὶ τοῦτό σοι τὸ σημεῖον ὅτι ἐγώ σε ἐξαποστέλλω· ἐν τῷ ἐξαγαγεῖν σε τὸν λαόν μου ἐξ Αἰγύπτου καὶ λατρεύσετε τῷ θεῷ ἐν τῷ ὄρει τούτῳ. ( ) 3,13 καὶ εἶπεν Μωυσῆς πρὸς τὸν θεόν Ἰδοὺ ἐγὼ ἐλεύσομαι πρὸς τοὺς υἱοὺς Ισραηλ καὶ ἐρῶ πρὸς αὐτούς Ὁ θεὸς τῶν πατέρων ὑμῶν ἀπέσταλκέν με πρὸς ὑμᾶς, ἐρωτήσουσίν με Τί ὄνομα αὐτῷ., τί ἐρῶ πρὸς αὐτούς., ( ) 3,14 καὶ εἶπεν ὁ θεὸς πρὸς Μωυσῆν Ἐγώ εἰμι ὁ ὤν· καὶ εἶπεν Οὕτως ἐρεῖς τοῖς υἱοῖς Ισραηλ Ὁ ὢν ἀπέσταλκέν με πρὸς ὑμᾶς. ( Os 1,9 , )

3,15 καὶ εἶπεν ὁ θεὸς πάλιν πρὸς Μωυσῆν Οὕτως ἐρεῖς τοῖς υἱοῖς Ισραηλ Κύριος ὁ θεὸς τῶν πατέρων ὑμῶν, θεὸς Αβρααμ καὶ θεὸς Ισαακ καὶ θεὸς Ιακωβ, ἀπέσταλκέν με πρὸς ὑμᾶς· τοῦτό μού ἐστιν ὄνομα αἰώνιον καὶ μνημόσυνον γενεῶν γενεαῖς.


3434 Bible des peuples sur verset 2018-12-19: C’est sous ce nom que vous m’invoquerez (v. 15). Il est évident que tout nom est lié à une langue particulière dans laquelle il a un sens. Dieu indique un nom aux Hébreux : Yahvé, ce qui dans leur langue veut dire : Il est. S’il s’était adressé à un autre peuple, Dieu aurait donné un autre nom qui aurait eu le même sens pour ce peuple. Yahvé veut dire à la fois : Il est et Il fait exister. Nous devons comprendre que Dieu est et qu’il fait exister ceux qu’Il connaît. Ce nom est lié directement à ce que Dieu dit au verset 14 : Je suis celui qui Est et Je Suis. Je Suis. C’est le Dieu “qui vit et qui voit (Genèse 16.13). Quand il veut manifester quelque chose de son mystère, il se fait précéder par un feu fulgurant (Ézékiel 1.4 ; Habaquq 3.4), la tempête et le tonnerre (Exode 19.6 ; 1Rois 19.11 ; Psaume 18(17).9-17), ou les vagues de l’océan. Ces images cachent, à la façon d’un nuage (2Rois 8.10), le mystère de Dieu, infiniment plus profond. Toutes les créatures reçoivent de Dieu leur existence ; mais Dieu a en lui la source de sa propre existence et ne dépend de personne, ni de rien. Dieu est l’Unique, et tout ce qui tient de lui son existence ne peut lui ajouter quoi que ce soit. Dieu est, et il fait exister. Voilà donc une révélation décisive pour comprendre toute la Bible, et il convient de s’en souvenir lorsque certains disent trop facilement : “Dieu est amour”, “Dieu est bonté”. Ils oublient que cela serait faux si l’on n’affirmait d’abord que : “Dieu est celui qui Est”. Si Dieu n’était que le Tout-Puissant, nous ne penserions qu’à nous mettre à genoux devant lui. S’il n’était que “bonté”, nous ne comprendrions pas pourquoi il nous laisse souffrir. Mais il a dit : Je suis celui qui Est. Dieu est Personne, parfaitement active et libre, et il nous appelle à exister pleinement. C’est pourquoi il a créé un monde dans lequel nous pouvons agir en toute responsabilité. Dieu ne nous impose pas le bien. Il préfère nous laisser découvrir, à travers nos expériences et nos erreurs, où est le véritable bien. D’ailleurs, le mot “adorer” ne signifie pas d’abord, comme le croient certains : se prosterner, mais s’approcher visage contre visage. Bien des textes bibliques parlent de “chercher la face de Dieu” (Psaume 24(23).6), ou “voir la face de Dieu” (Psaume 11(10).7 ; 17(16).15). En se présentant ainsi, le Dieu Unique avait dit l’essentiel. Il ne pouvait pas, dans ces premiers temps, parler avec plus de précision, ni révéler le mystère des Trois Personnes Divines en Dieu : ce devait être la mission de Jésus (Matthieu 28.9 ; Jean 1.18-19). Pendant des siècles les Israélites garderont l’image d’un Dieu-tout-seul qui parle surtout le langage de l’obéissance. Yahvé ou Jéhovah ? Environ quatre siècles avant que Jésus ne vienne, les Israélites avaient cessé, par respect, de prononcer le nom de Yahvé. C’est la raison pour laquelle ils remplacèrent Yahvé par Yéhovah dans la Bible. Cet autre nom ne veut rien dire ; on ne le prononçait pas, mais en le voyant le lecteur savait qu’il ne devait pas dire Yahvé, mais Edonaï, ou Seigneur. Le mot Yéhovah gardait les consonnes Y H W H de Yahvé et on y avait intercalé les voyelles de E d O n A i.

( )
3,16 ἐλθὼν οὖν συνάγαγε τὴν γερουσίαν τῶν υἱῶν Ισραηλ καὶ ἐρεῖς πρὸς αὐτούς Κύριος ὁ θεὸς τῶν πατέρων ὑμῶν ὦπταί μοι, θεὸς Αβρααμ καὶ θεὸς Ισαακ καὶ θεὸς Ιακωβ, λέγων Ἐπισκοπῇ ἐπέσκεμμαι ὑμᾶς καὶ ὅσα συμβέβηκεν ὑμῖν ἐν Αἰγύπτῳ, ( ) 3,17 καὶ εἶπον Ἀναβιβάσω ὑμᾶς ἐκ τῆς κακώσεως τῶν Αἰγυπτίων εἰς τὴν γῆν τῶν Χαναναίων καὶ Χετταίων καὶ Αμορραίων καὶ Φερεζαίων καὶ Γεργεσαίων καὶ Ευαίων καὶ Ιεβουσαίων, εἰς γῆν ῥέουσαν γάλα καὶ μέλι. ( ) 3,18 καὶ εἰσακούσονταί σου τῆς φωνῆς· καὶ εἰσελεύσῃ σὺ καὶ ἡ γερουσία Ισραηλ πρὸς Φαραω βασιλέα Αἰγύπτου καὶ ἐρεῖς πρὸς αὐτόν Ὁ θεὸς τῶν Εβραίων προσκέκληται ἡμᾶς· πορευσώμεθα οὖν ὁδὸν τριῶν ἡμερῶν εἰς τὴν ἔρημον, ἵνα θύσωμεν τῷ θεῷ ἡμῶν. ( ) 3,19 ἐγὼ δὲ οἶδα ὅτι οὐ προήσεται ὑμᾶς Φαραω βασιλεὺς Αἰγύπτου πορευθῆναι, ἐὰν μὴ μετὰ χειρὸς κραταιᾶς. ( ) 3,20 καὶ ἐκτείνας τὴν χεῖρα πατάξω τοὺς Αἰγυπτίους ἐν πᾶσι τοῖς θαυμασίοις μου, οἷς ποιήσω ἐν αὐτοῖς, καὶ μετὰ ταῦτα ἐξαποστελεῖ ὑμᾶς. ( )



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