Livre de Job
30,8 Fils de vauriens, bien plus, d'hommes sans nom, ils sont rejetés par le pays. ( ) 30,9 Et maintenant, voilà qu'ils me chansonnent. Qu'ils font de moi leur fable! ( ) 30,10 Saisis d'horreur, ils se tiennent à distance, devant moi, ils crachent sans retenue. ( ) 30,11 Et parce qu'il a détendu mon arc et m'a terrassé, ils rejettent la bride en ma présence. ( ) 30,12 Leur engeance surgit à ma droite, épie si je suis tranquille et fraie vers moi ses chemins sinistres. ( )

30,13 Ils me ferment toute issue, en profitent pour me perdre et nul ne les arrête,


( )
30,14 ils pénètrent comme par une large brèche et je suis roulé sous les décombres. ( ) 30,15 Les terreurs se tournent contre moi, mon assurance est chassée comme par le vent, mon espoir de salut disparaît comme un nuage. ( ) 30,16 Et maintenant, la vie en moi s'écoule, les jours de peine m'ont saisi. ( ) 30,17 La nuit, le mal perce mes os et mes rongeurs ne dorment pas. ( ) 30,18 Avec violence il m'a pris par le vêtement, serré au col de ma tunique. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 36