Livre de Job
29,17 Je brisais les crocs du criminel, et d’entre ses dents je faisais tomber sa proie. ( ) 29,18 Aussi je pensais : “Je mourrai déjà vieux, mes jours seront nombreux comme les grains de sable. ( ) 29,19 Mes racines s’allongent vers les eaux, et sur mon feuillage la rosée se dépose. ( ) 29,20 Ma gloire, tout comme moi se garde neuve mon arc dans ma main reste vert.” 30 ( ) 29,21 Ils m’écoutaient et ne bronchaient pas, ils se taisaient attendant mon avis. ( )

29,22 Quand j’avais parlé, nul ne répliquait ; mon discours tombait sur eux goutte à goutte :


( )
29,23 c’était la pluie qu’ils attendaient, l’averse de printemps qui calmait leur soif. ( ) 29,24 Si je leur souriais, ils n’osaient y croire, ils ne perdaient rien de mes signes de bonne humeur. ( ) 29,25 Je prenais la tête et leur montrais un chemin ; j’étais comme le roi au milieu de ses troupes, je les menais à mon gré. ( ) 30,1 Et maintenant ils se moquent de moi, des jeunes dont je méprisais les pères : ils étaient moins pour moi que les chiens de mon troupeau ! ( ) 30,2 Qu’aurais-je fait de leurs mains : ils n’avaient plus la moindre force, ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 36