Livre de Job
24,8 L'averse des montagnes les transperce; faute d'abri, ils étreignent le rocher. ( ) 24,9 On arrache l'orphelin à la mamelle, on prend en gage le nourrisson du pauvre. ( ) 24,10 Ils s'en vont nus, sans vêtements; affamés, ils portent les gerbes. ( ) 24,11 En plein midi ils restent entre deux murettes, altérés, ils foulent les cuves. ( ) 24,12 De la ville on entend gémir les mourants, les blessés, dans un souffle, crier à l'aide. Et Dieu reste sourd à la prière! ( )

24,13 D'autres sont de ceux qui repoussent la lumière: ils en méconnaissent les chemins, n'en fréquentent pas les sentiers.


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24,14 Il fait noir quand l'assassin se lève, pour tuer le pauvre et l'indigent. Durant la nuit rôde le voleur, ( ) 24,15 L'oeil de l'adultère épie le crépuscule: "Personne ne me verra", dit-il, et il met un voile sur son visage. ( ) 24,16 Dans les ténèbres, il perfore les maisons. Pendant le jour, ils se cachent, ceux qui ne veulent pas connaître la lumière. ( ) 24,17 Pour eux tous, le matin devient ténèbres, car ils en éprouvent alors les terreurs. ( ) 24,18 Ce n'est plus qu'un fétu à la surface des eaux, son domaine est maudit dans le pays, nul ne prend le chemin de sa vigne. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 35