Livre de Job
15,35 Qui a conçu du Mal enfante le malheur ; son propre ventre lui mûrit sa déception. Quel espoir me reste-t-il ? ( ) 16,1 Job prit la parole et dit : ( ) 16,2 J’ai entendu bien des choses de ce genre : vous êtes de tristes consolateurs ! ( ) 16,3 Ces paroles en l’air vont-elles bientôt finir ? Quel besoin as-tu de discuter ainsi ? ( ) 16,4 Moi aussi, je pourrais parler comme vous si vous étiez à ma place, et moi à la vôtre. Je pourrais vous accabler de discours, et hocher la tête d’un air entendu. ( )

16,5 J’en aurais des mots, pour vous réconforter ! je ne m’arrêterais pas.


( )
16,6 Mais si je parle, ma douleur ne se calme pas, et si je me tais, elle ne s’en va pas. ( ) 16,7 Car déjà la malveillance me pousse à bout, toute cette bande ( ) 16,8 s’empare de moi. Elle s’est levée pour témoigner contre moi, elle me répond par des calomnies. ( ) 16,9 Dans leur colère ils me déchirent et me poursuivent, ils grincent des dents contre moi : mes adversaires me lancent des regards de haine. ( ) 16,10 Ils me narguent de haut et leurs insultes m’atteignent comme des gifles ; ils m’enserrent à m’étouffer. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 35