Livre de Job
14,8 Sa racine peut vieillir en terre et son tronc mourir dans le sol, ( ) 14,9 rien qu’à l’odeur de l’eau il bourgeonne et comme un jeune plant il refait un feuillage. ( ) 14,10 Mais l’homme aussitôt mort se défait : quand il a expiré, où voudrait-on qu’il soit ? ( ) 14,11 La mer pourrait perdre ses eaux, les fleuves se vider et rester secs, ( ) 14,12 celui qui gît ne se relèvera pas ! Pas de réveil pour lui tant que durent les cieux, les humains ne sortiront pas de leur sommeil. ( )

14,13 je voudrais que tu me gardes dans le monde d’en bas, que tu m’y caches, le temps que passe ta colère, et que tu fixes un jour pour te souvenir de moi. {14b Là-bas, tant que durerait mon service, j’attendrais l’heure de la relève.


3931 Bible des peuples sur verset 2018-12-24: En 14.13-17 Job mentionne le “shéol” (nous traduisons : domaine des morts, monde d’en bas) où, selon les Hébreux, les morts allaient après cette vie. Là ils n’avaient qu’un semblant de vie, plus comme des prisonniers, loin de Yahvé, que comme des vivants heureux de louer Dieu (voir Isaïe 38.18-19). Quand quelqu’un a été appelé et aimé de Dieu, il ne peut plus accepter de disparaître pour toujours. Et si Dieu devait lui accorder de survivre quelque part loin de lui, il désirerait toujours parvenir à Dieu : là-bas j’attendrais l’heure de la relève, tu m’appellerais et je te répondrais (14.14).

( )
14,14 S’il était possible qu’un mort revive, ( ) 14,15 Alors tu appellerais et je te répondrais, tu viendrais réclamer l’œuvre de tes mains. ( ) 14,16 Fini le temps où tu comptais tous mes pas : tu ne regarderais plus mes péchés, ( ) 14,17 tu bouclerais ma faute dans un sac et blanchirais mes dettes. ( ) 14,18 Mais non ! La montagne s’éboule, le rocher cède, ( )



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