Livre de Job
13,18 J’ai mis en forme mes arguments, et je sais que j’ai raison. ( ) 13,19 Si quelqu’un est capable de me répliquer, je n’aurai plus qu’à me taire et mourir. ( ) 13,20 Mais toi, Seigneur, épargne-moi sur deux points, et je ne me cacherai plus devant toi : ( ) 13,21 que ta main cesse de me frapper, que ta terreur cesse de m’épouvanter. ( ) 13,22 Puis explique-toi et je répondrai, ou c’est moi qui parlerai et tu me reprendras. ( )
13,23 Combien ai-je de dettes et de fautes ? Fais-moi connaître ma faute et mon péché !
( )
13,24 Pourquoi me caches-tu ta face et me regardes-tu comme ton ennemi ? ( ) 13,25 Aimes-tu effrayer la feuille livrée au vent, persécuter une paille sèche ? ( ) 13,26 Pourquoi alors rédiger contre moi tes griefs et me reprocher mes fautes de jeunesse ? ( ) 13,27 Tu m’empêches d’aller où je veux, tu surveilles toutes mes démarches et tu relèves les traces de mes pas ! L’homme, né de la femme, que sa vie est courte ! ( ) 13,28 Il se défait comme un bois vermoulu, comme un habit mangé aux mites. ( )
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