Livre de Job
10,10 Ne m’as-tu pas versé comme le lait, et laissé cailler comme le fromage ? ( ) 10,11 Tu m’as revêtu de peau et de chair, prenant dans le tissu mes os et mes nerfs. ( ) 10,12 Tu as fait en moi œuvre de vie et de grâce, tes attentions ont maintenu mon souffle, ( ) 10,13 mais quelle était ton intention secrète ? Je sais ce qu’il y avait chez toi ! ( ) 10,14 Tu voulais voir si j’allais pécher, et si je fautais, ne rien me passer. ( )

10,15 Si j’ai eu tort, malheur à moi ! même innocent, je n’ose pas lever la tête. Rassasié d’humiliations, saturé de peines,


( )
10,16 épuisé, tu me poursuis comme un lion ; toujours tu veux montrer ta supériorité. ( ) 10,17 Tu reprends tes assauts, ta fureur se ranime, et de nouveau tu lances tes attaques contre moi. ( ) 10,18 Mais pourquoi m’as-tu fait sortir du sein ? J’y serais mort, aucun œil ne m’aurait vu : ( ) 10,19 porté du ventre à la tombe, je serais comme si je n’avais pas été. ( ) 10,20 Puisqu’il me reste si peu à vivre, éloigne-toi, que j’aie un peu de joie ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34