Livre de Job
4,10 Les rugissements du lion, les cris du fauve, comme les crocs des lionceaux sont brisés. ( ) 4,11 Le lion périt faute de proie, et les petits de la lionne se dispersent. ( ) 4,12 J'ai eu aussi une révélation furtive, mon oreille en a perçu le murmure. ( ) 4,13 A l'heure où les rêves agitent confusément l'esprit, quand une torpeur envahit les humains, ( ) 4,14 un frisson d'épouvante me saisit et remplit tous mes os d'effroi. ( )
4,15 Un souffle glissa sur ma face, hérissa le poil de ma chair.
( )
4,16 Quelqu'un se dressa... je ne reconnus pas son visage, mais l'image restait devant mes yeux. Un silence... puis une voix se fit entendre: ( ) 4,17 "Un mortel est-il juste devant Dieu, en face de son Auteur, un homme serait-il pur? ( ) 4,18 A ses serviteurs mêmes, Dieu ne fait pas confiance, et il convainc ses anges d'égarement. ( ) 4,19 Que dire des hôtes de ces maisons d'argile, posées elles-mêmes sur la poussière? On les écrase comme une mite; ( ) 4,20 un jour suffit à les pulvériser. A jamais ils disparaissent, car nul ne les ramène, ( )
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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34
