Second Livre des Macchabées
9,16 Il promettait d’orner des plus belles offrandes le Temple Saint qu’il avait jadis dépouillé, de lui rendre et bien au-delà, tous les objets sacrés et d’assurer sur ses propres revenus les frais des sacrifices. ( ) 9,17 Plus encore, il promettait de se faire juif et de parcourir tous les lieux habités pour y proclamer la toute-puissance de Dieu. ( ) 9,18 Mais ses souffrances ne se calmèrent pas pour autant, car le juste jugement de Dieu s’était abattu sur lui ; alors, se voyant dans un état désespéré, il écrivit aux Juifs cette lettre qui ressemblait à une supplication et qui était rédigée ainsi : ( ) 9,19 “Le roi et général Antiocus salue les Juifs, ses excellents citoyens, et leur souhaite santé et bonheur parfaits. ( ) 9,20 Si vous et vos enfants vous portez bien, si vos affaires vont comme vous le souhaitez, j’en rends grâce au Ciel ( )

9,21 car je me rappelle avec affection les marques d’honneur et de bonté que j’ai reçues de vous. À mon retour des régions de Perse, je suis tombé dans une cruelle maladie et je crois nécessaire de me préoccuper de votre avenir à tous.


( )
9,22 Ce n’est pas que je désespère de guérir, j’ai même bon espoir de sortir de cette maladie ; ( ) 9,23 mais je repense à mon père qui désignait son successeur lorsqu’il partait en campagne dans les provinces lointaines. ( ) 9,24 Il voulait en effet qu’en cas d’un malheur imprévu ou d’une pénible nouvelle, les gens du royaume ne soient pas déconcertés, mais qu’ils sachent à qui le gouvernement était remis. ( ) 9,25 Je pense par ailleurs que les rois voisins et les princes des États qui m’entourent guettent les occasions et sont à l’affût de tout ce qui peut arriver. C’est pourquoi j’ai désigné comme roi mon fils Antiocus. Plus d’une fois, lorsque je parcourais les provinces lointaines, je l’ai recommandé à la plupart d’entre vous et je lui ai écrit la lettre recopiée ci-dessous. ( ) 9,26 Je vous demande donc et je vous prie de vous rappeler les bienfaits que vous avez reçus de moi, tous ensemble ou en particulier, et de nous conserver votre bienveillance, à moi comme à mon fils. ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: